L'autoroute A 85, qui relie Tours à Vierzon, constitue l'une des plus importantes opérations d'archéologie préventive de ces dernières années, avec celles du TGV Méditerranée ou du TGV Est.

Dernière modification
17 mai 2016

Mercredi 15 mars 2006, à Orléans, Nicole Pot, directrice générale de l'Inrap, Henri Stouff PDG de Cofiroute, André Broto, directeur de la construction de Cofiroute, André Viau, Préfet de Région Centre, Isabelle Balsamo, conservatrice générale du patrimoine à la DAPA, Laurent Bourgeau, conservateur régional de l'archéologie pour le Centre et Thibaud Guiot, coordinateur scientifique de l'A85 pour l'Inrap, ont présenté les premiers résultats de cette campagne de fouille. 

Cette opération de longue haleine a mobilisé les aménageurs et les archéologues pendant sept ans. Le travail de terrain a débuté par des prospections pédestres en 1997, qui ont été suivies par des diagnostics, des évaluations et 56 opérations de fouille pour s'achever en septembre 2005.
Jusqu'à 160 archéologues ont été mobilisés pour effectuer des recherches sur 140 km couvrant près de 1 600 hectares.

Sur la dernière partie de l'autoroute A85 (60 km pour 760 hectares), les fouilles ont permis la découverte de trois sites majeurs. À Sublaines (37), le site a livré des vestiges couvrant le Néolithique moyen à la période gallo-romaine. À Mareuil-sur-Cher (41), ce sont vingt implantations humaines du Paléolithique supérieur et du Mésolithique qui ont fourni des données abondantes et de grande qualité. Quant au site d'Angé (41), il a permis la mise au jour d'un gisement du Paléolithique moyen, très fréquenté par l'Homme de Neandertal, il y a près de 90 000 ans.

Voir aussi...