Une référence internationale majeure pour l’archéologie préventive

Mis à jour le
13 février 2018

Sans réel équivalent dans le monde, l’Inrap est, depuis sa création, une référence internationale majeure pour l’archéologie préventive dont le modèle d’organisation français est observé à l’étranger. Les actions internationales de l’Institut sont ainsi devenues un élément fort de la politique générale de l’établissement. 

Les enjeux

La recherche en archéologie, à l’instar de l’ensemble des sciences humaines et sociales, ne peut se concevoir uniquement dans une vision nationale. Les phénomènes étudiés, les aires culturelles analysées, les interactions institutionnelles dépassent largement le cadre des frontières nationales. En tant qu’établissement public de recherche, l’Inrap se doit d’accompagner et d’appréhender cette dimension toujours plus internationalisée de la recherche. Ce faisant, l’Institut participe également concrètement au dispositif français de diplomatie scientifique.

La politique de relations scientifiques internationales de l’Inrap se construit donc autour des enjeux suivants :

  • faire connaître les recherches archéologiques préventives de l’Institut à l’étranger
  • promouvoir l’archéologie préventive dans le monde
  • développer les transferts de savoir et savoir faire en archéologie préventive
  • développer des actions de recherche à l’étranger ou avec des équipes étrangères 
  • collaborer et mutualiser les moyens avec des institutions françaises opérant à l’étranger

Les priorités

Fort de ces constats, et en réponse à ces enjeux majeurs, l’Institut agit selon quatre champs prioritaires à caractère scientifique et diplomatique. En concordance avec les stratégies de développement international des ministères en charge de la recherche, de la culture, et des Affaires étrangères, ces champs d’action visent à orienter, amplifier et coordonner, dans une enveloppe de moyens circonscrits, les activités internationales de l’Inrap. 

Intégrer l’Espace Européen de la Recherche

L’Europe et ses mécanismes de promotion de la coopération et de l’excellence scientifique est un territoire naturel de développement des activités internationales de l’Inrap. C’est en s’associant à des institutions européennes d’excellence, universitaire et gouvernementales, que l’Inrap porte et participe à des projets européens. Financés par la Commission dans différents cadres (Horizon 2020, ERC, Interreg, Creative Europe, etc.), ces programmes visent à porter et construire à l’échelle européenne des problématiques scientifiques et organisationnelles nationales.

Piloter des opérations et de l’expertise en archéologie préventive à l’étranger

À l’invitation et en coordination avec des institutions nationales publiques, l’Inrap a vocation à mener des opérations d’archéologie préventive à l’étranger. Ces opérations, en adéquation avec l’état de l’art des pratiques de l’Institut en France, sont conduites dans le cadre réglementaire local. Elles visent à construire des équipes internationales permettant dans un cadre coopératif des transmissions de savoir faire bilatérales. Ces collaborations peuvent aussi prendre la forme de missions ponctuelles d’expertise et de conseil en appui à des institutions publiques.

Conduire des programmes de recherche internationaux

L’Institut s’insère dans le dispositif de coordination de l’archéologie française à l’étranger porté par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international, à travers la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger. En lien avec des partenaires tels que le CNRS, les universités, les IFRE, les UMIFRE et les Ecoles françaises à l’étranger, l’Inrap participe ou conduit des programmes de recherche archéologiques à l’étranger.

Former des archéologues étrangers à l’archéologie préventive

En accord avec sa mission d’enseignement et de promotion de l’archéologie préventive, l’Institut porte ses actions de formation au niveau international. Celles-ci sont destinées à transmettre les savoirs et savoir faire liés à l’archéologie préventive. Les archéologues étrangers, formés directement dans leur pays ou accueillis en France, se voient offrir une vision globale de l’organisation et des processus de la discipline, du laboratoire au terrain.