Il y a dix ans jour pour jour, le président de la République signait la loi du 17 janvier 2001 « relative à l' archéologie préventive ».

Dernière modification
19 février 2016

Ce faisant, notre pays inscrivait de façon explicite, dans son droit du Patrimoine, les principes qu'il avait approuvés à La Valette en 1992, en signant la convention européenne pour la protection du patrimoine archéologique, dite « convention de Malte  ».
Venant soixante ans après la loi « Carcopino  », cette loi donnait enfin un cadre juridique et économique à la sauvegarde par l'étude des archives du sol, trop souvent sacrifiées sur l'autel de l'aménagement du territoire pendant les « trente glorieuses ». Désormais, l'aménagement ne se fait plus au détriment du patrimoine, mais il en permet la mise au jour, l'étude et la valorisation. 

La loi sur l'archéologie préventive a dix ans le 17 janvier 2011
Dix ans après le vote de la loi, la tâche accomplie est considérable : plus de 100 000 hectares ont été sondés depuis 2001, et plus de 3 000 fouilles approfondies réalisées. Et la moisson de données inestimable, qui permet, du paléolithique à nos jours, d'appréhender l'histoire de notre pays d'une façon renouvelée. Outre la sauvegarde des vestiges, un effort de recherche sans précédent accompagne ces travaux, dont les résultats apparaissent progressivement dans la littérature scientifique de l'archéologie mais aussi dans les ouvrages des historiens, et dans une myriade d'actions de restitution des résultats aux publics les plus variés.
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