A Longjumeau, Essonne, ce premier diagnostic concerne une surface de 12,5 ha située sur une zone encore relativement épargnée par l'urbanisation. 23 tranchées ont été pratiquées.

Dernière modification
19 février 2016

Le diagnostic a permis de circonscrire, sur une surface d'environ 1,5 ha, un établissement gallo-romain du Haut-Empire. Il se caractérise par la présence d'au moins cinq bâtiments en pierre, relativement proches les uns des autres.

L'un d'entre eux possède vraisemblablement un hypocauste, à rattacher à un chauffage domestique ou à un balnéaire. Un autre bâtiment possède sur son aile est, dépourvue de mur, un bassin édifié à partir d'un coffrage de tegulae. Les autres structures mises au jour consistent en des fosses, des trous de poteau et de vastes nappes ou fosses, dont le comblement final a montré du mobilier céramique du haut Moyen Âge. Enfin, plusieurs structures particulières ont été découvertes, éloignées de l'établissement. Il s'agit de structures empierrées carrées ou rectangulaires, de dimensions variables, comprenant plusieurs assises de petits moellons calcaires mêlés à de la tuile. En l'absence de mobilier datant, ces vestiges pourraient éventuellement être rattachés à l'occupation gallo-romaine.

Cette découverte est relativement importante, eu égard à la présence, à proximité, d'un axe antique (la RN 20), reliant Orléans à Paris et passant dans le centre-ville de Longjumeau, à hauteur de l'église Saint-Martin. Des fouilles anciennes y ont mis en évidence la présence d'une nécropole gallo-romaine.