A Notre-Dame-de-Riez, Vendée, un projet de lotissement est à l'origine de ce diagnostic archéologique mené au nord-est de Notre-Dame-de-Riez sur un terrain d'une superficie de 61 430 m².

Dernière modification
19 février 2016

Sur les 65 sondages effectués sur l'emprise du projet, 8 se sont révélés positifs. Il s'agit principalement de fossés correspondant pour la plupart à des limites parcellaires visibles sur les plans cadastraux des XIXe et XXe s. ou de datation indéterminée.

Deux indices archéologiques ont néanmoins été mis au jour. Deux blocs de grès mégalithiques, déplacés de quelques mètres et déposés dans le comblement d'un ancien chemin, présentent un profil rectangulaire aux angles arrondis par bouchardage (vraisemblablement à l'aide d'un outil métallique). Leur utilisation et leur datation demeurent indéterminées. Quelques éclats de débitage lithique ont été trouvés dans les niveaux recouvrant le substrat dans plusieurs sondages.

Une concentration particulière a été observée dans le sondage 28 situé en limite ouest de l'emprise de l'aménagement. Il s'agit d'éclats pour la plupart corticaux issus de rognons de jaspe de provenance locale. Deux pièces comportent des retouches, une autre montre une préparation du talon. Ces éclats, accompagnés d'un petit galet utilisé comme percuteur aux deux extrémités et de fragments de céramiques modelées à dégraissant de quartz, proviennent des niveaux recouvrant un ensemble de structures fossoyées très arasées qui n'ont révélé aucun mobilier. De plus, leur agencement n'évoque aucun plan cohérent. Le type de céramique ainsi que le type de débitage pratiqué principalement sur éclats corticaux pourraient dater cette occupation du Néolithique final ou de l'âge du Bronze ancien.