Documentaires
1
Score : 1 (1 vote)
Mis à jour le
21 décembre 2020

Un extrait du documentaire de Thierry Ragobert et Emmanuel Roblin. Le 31 juillet 1761, l’Utile, un navire de la Compagnie des Indes Orientales, transportant des esclaves destinés à être vendus sur l’Ile de France (actuelle Ile Maurice) s’échoue sur l’Ile de Sable Tromelin.

Le 31 juillet 1761, l’Utile, un navire de la Compagnie des Indes Orientales, transportant des esclaves destinés à être vendus sur l’Ile de France (actuelle Ile Maurice) s’échoue sur l’Ile de Sable Tromelin. Parmi les survivants, on compte une centaine de marins français et quatre-vingt-huit esclaves malgaches.
En deux mois, les Français construisent une embarcation de fortune et regagnent Madagascar, laissant les malheureux esclaves sur l’Ile en promettant de venir bientôt les rechercher. Promesse qui ne fut jamais tenue.
Ce n’est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que le chevalier de Tromelin accoste sur l’Ile et recueille les survivants : sept femmes et un bébé de 8 mois.
Deux siècles et demi plus tard, au terme d'une longue enquête historique mené par Max Guérout, une mission archéologique débarque sur l'ile Tromelin pour retrouver les traces des esclaves oubliés.
Une enquête archéologique haletante qui révèle une inédite et bouleversante histoire.

La mission archéologique

Accomplie en 2006, la première mission archéologique a étudié le site de naufrage de l'Utile et un élément de l'habitat des esclaves.
Achevée en décembre 2008, la 2e mission dirigée par le Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN) avec le concours de l' Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap), s'attachait à l'étude des conditions de vie des esclaves, et leur « organisation sociale ». La recherche de sépultures constituait un autre objectif de recherche.
La qualité des vestiges mis au jour confirme un site archéologique original, mais aussi un lieu de mémoire remarquable qu'il importe de protéger ; et l'étude archéologique démontre que le petit groupe d'esclaves abandonnés, constitué face à l'adversité, passé le stress initial, est de toute évidence resté debout et organisé.

La publication Esclaves et négriers de Max Guérout éditée chez Fleurus Jeunesse dans la collection Voir l'Histoire est vendu avec le DVD du film "Les esclaves oubliés de Tromelin". Elle a reçu le prix Historia du Livre Jeunesse.

Prix
Le documentaire Les esclaves oubliés de Tromelin a reçu
- le prix des Mémoires de la mer en mars 2013.
- le premier prix du Festival international du film d'archéologie de Split (Croatie) en novembre 2012.
- le grand prix du jury et celui de la meilleure musique (Arnaud de Buchy) du Festival Méditerranea de l’image sous-marine et de l’aventure (Antibes)en mars 2012.
– le grand prix et le prix du jeune public du Festival International du film d’archéologie de Besançon en juin 2011.

Parmi les survivants, on compte une centaine de marins français et quatre-vingt-huit esclaves malgaches.

En deux mois, les Français construisent une embarcation de fortune et regagnent Madagascar, laissant les malheureux esclaves sur l’Ile en promettant de venir bientôt les rechercher. Promesse qui ne fut jamais tenue.


Ce n’est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que le chevalier de Tromelin accoste sur l’Ile et recueille les survivants : sept femmes et un bébé de 8 mois.
Deux siècles et demi plus tard, au terme d'une longue enquête historique mené par Max Guérout, une mission archéologique débarque sur l'ile Tromelin pour retrouver les traces des esclaves oubliés.


Une enquête archéologique haletante qui révèle une inédite et bouleversante histoire.

La mission archéologique

Accomplie en 2006, la première mission archéologique a étudié le site de naufrage de l'Utile et un élément de l'habitat des esclaves.
Achevée en décembre 2008, la 2e mission dirigée par le Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN) avec le concours de l' Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap), s'attachait à l'étude des conditions de vie des esclaves, et leur « organisation sociale ». La recherche de sépultures constituait un autre objectif de recherche.
La qualité des vestiges mis au jour confirme un site archéologique original, mais aussi un lieu de mémoire remarquable qu'il importe de protéger ; et l'étude archéologique démontre que le petit groupe d'esclaves abandonnés, constitué face à l'adversité, passé le stress initial, est de toute évidence resté debout et organisé.

La publication Esclaves et négriers de Max Guérout éditée chez Fleurus Jeunesse dans la collection Voir l'Histoire est vendu avec le DVD du film "Les esclaves oubliés de Tromelin". Elle a reçu le prix Historia du Livre Jeunesse.

Prix

Le documentaire Les esclaves oubliés de Tromelin a reçu

  • le prix des Mémoires de la mer en mars 2013.
  • le premier prix du Festival international du film d'archéologie de Split (Croatie) en novembre 2012.
  • le grand prix du jury et celui de la meilleure musique (Arnaud de Buchy) du Festival Méditerranea de l’image sous-marine et de l’aventure (Antibes)en mars 2012.
  • le grand prix et le prix du jeune public du Festival International du film d’archéologie de Besançon en juin 2011.
Durée :
00:52:00
Réalisateur :
Thierry Ragobert, Emmanuel Roblin
Production :
MC4
© MC4 - Inrap, 2010
Année :
2010