Trois documentaires coproduits par l'Inrap récompensés au festival international du film d'archéologie de Besançon

Le 31 juillet 1761, l'Utile, un navire de la Compagnie des Indes orientales, transportant des esclaves destinés à être vendus sur l'Ile de France (actuelle Ile Maurice) s'échoue sur l'Ile Tromelin. Parmi les survivants, on compte une centaine de marins français et quatre-vingt-huit esclaves malgaches.
En deux mois, les Français construisent une embarcation de fortune et regagnent Madagascar, laissant les malheureux esclaves sur l'île en promettant de venir bientôt les rechercher. Promesse qui ne fut jamais tenue.
Ce n'est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que le chevalier de Tromelin accoste sur l'Ile et recueille les survivants : sept femmes et un bébé de 8 mois.
Deux siècles et demi plus tard, au terme d'une longue enquête historique menée par Max Guérout, une mission archéologique débarque sur l'ile Tromelin pour retrouver les traces des esclaves oubliés.
Une enquête archéologique passionante qui révèle une inédite et bouleversante histoire.

Ce diptyque d'Axel Clévenot, retrace le peuplement de notre continent depuis deux millions d'années. Cette odyssée humaine est racontée en deux parties : partant des plus lointains ancêtres de l'humanité en Europe, le réalisateur déroule le récit des origines qui, à travers une multitude de migrations et d'implantations successives, conduit jusqu'à l'émergence des sociétés modernes. S'appuyant sur les travaux scientifiques les plus récents, son enquête dresse un état des lieux complet des connaissances sur la question.
Il a reçu The Bronze Prize in the Category of Archeology au China Dragon Awards à Pékin en septembre 2010.

À l'occasion des travaux du futur tramway de Dijon, deux fouilles ont été entreprises en 2010 sur le tracé de l'enceinte médiévale et moderne de la ville. La première, boulevard de la Trémouille, était centrée sur la porte d'eau qu'empruntait le Suzon, petit cours d'eau qui traversait la ville, aujourd'hui recouvert. La seconde, place de la République, concernait la porte Saint-Nicolas, ménagée au XVIe siècle à l'entrée du bastion du même nom, sur un agrandissement de l'enceinte gagné sur un important faubourg médiéval. Ces deux fouilles éclairent deux aspects particuliers de la topographie dijonnaise et de sa dynamique de croissance à la fin du Moyen Âge, en rapport avec l'enceinte urbaine.