L'épopée de la vigne - Enjeux d'hier, défis d'aujourd'hui

Stéphane Mauné, Chargé de Recherche au Cnrs : « Certaines régions vont imiter les amphores, comme aujourd'hui certaines imitent la bouteille de Bordeaux ou la bouteille de Bourgogne pour commercialiser leur vin, pensant que c'est un signe de reconnaissance... La production et le commerce du vin dans les sociétés anciennes, en tout cas dans l'empire romain, sont très organisés. Il faut distinguer les gens qui produisent le vin et ceux qui le commercialisent... »

Christophe Pellecuer, Service régional de l'archéologie Languedoc-Roussillon : « Les grands lieux de consommation que l'on reconnaît de façon classique pour le vin du Midi de la France, c'est le nord des Gaules où étaient stationnées les troupes de l'Empire romain... L'autre marché que l'on reconnaît traditionnellement c'est la ville de Rome elle-même... »

Jean-Louis Abbé, Université de Toulouse le Mirail : « Si quelqu'un d'aujourd'hui se promenait dans la France du XVème siècle, il aurait à peu près la même répartition des vignobles devant les yeux. Par contre, si quelqu'un faisait ce même voyage en remontant un peu plus dans le temps dans la France médiévale de l'an Mille, il serait dépaysé... »

Gilbert Larguier, Université de Perpignan : « En 1786, les exportations de vin, en valeur, dépassent les exportations en blé... »

Etienne Montaigne, Administrateur scientifique Iamm : « La consommation de vin en France a augmenté, en gros, depuis la Révolution jusque 1960, puis se renverse...
Pendant ce temps-là, en dehors de l'Europe, des vignobles dits du Nouveau-monde, se développent à tours de bras... »