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De quoi se composent les repas des Néolithiques ?
L’archéobotanique (étude des plantes anciennes) et l’archéozoologie (étude des ossements animaux) permettent d’avoir une idée assez précise de l’alimentation des populations néolithiques.

Galettes de pain

Les céréales cultivées par les Néolithiques (blés vêtus et orge) sont réduites en farine à l’aide de meules en grès sur lesquelles est actionnée manuellement une molette. L’existence de céramique plate et ronde laisse à penser que le pain se présentait sous forme de galettes. Les céréales sont également mangées en bouillies et les légumineuses, en purée, salée au sel de mer ou, à défaut, à la cendre de bois.
La cueillette n’a pas été abandonnée, qui permet d’agrémenter les menus de salades d’ail des ours, de compotes de baies de viorne obier (un fruit rouge très amer), de framboises, de mûres, de pommes et de prunes sauvages. Une fois séchés, ces fruits peuvent être consommés tout au long de l’année.

Grillades et ragoûts

Vaste aire de fosses à galets chauffés.
Château Percin, Seilh (Haute-Garonne), 2007-2008.
© S. Puech, Inrap.

Chèvres, moutons, vaches et cochons sont d’abord élevés pour leur viande, mangée en grillade ou en ragoût. Dans ce cas, les morceaux de viande sont mis à cuire dans des pots en céramique préalablement graissés. Pour les grandes occasions, on cuit de grosses pièces de viande à l’étouffée dans de vastes fours creusés dans le sol et tapissés de pierres chauffées.
C’est au Néolithique que les produits laitiers (fromage blanc, beurre) font leur entrée dans le régime alimentaire des humains.  
La chasse (sangliers, aurochs, chevreuils, cerfs…) complète les apports en viande.