L’Inrap réalise les diagnostics et les fouilles d’archéologie préventive. Il « assure l’exploitation scientifique des opérations d’archéologie préventive et la diffusion de leurs résultats. Il concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie. » (extrait de l'article L523-1 du Code du patrimoine).

Mis à jour le
15 janvier 2024

L'Inrap a été créé en 2002 en application de la loi de 2001 sur l'archéologie préventive. L'institut assure la détection et l'étude du patrimoine archéologique touché par les travaux d'aménagement du territoire. Il exploite et diffuse les résultats de ses recherches auprès de la communauté scientifique et concourt à l'enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l'archéologie auprès du public.

Sa création traduit l'importance prise, depuis les années 1970, par la recherche archéologique en France, et témoigne de la volonté de l'État de soutenir l'exercice de cette mission de service public d'intérêt général.

Vue aérienne du site du Grand Montout à Décines (Rhône), 2011. Une fouille a été menée en 2011 sur 7,2 hectares préalablement à l'aménagement du stade de l'Olympique Lyonnais. Elle a livré d'importants vestiges d'occupation, du Néolithique à l'Epoque mode
Vue aérienne du site du Grand Montout à Décines (Rhône), 2011.
Une fouille a été menée en 2011 sur 7,2 hectares préalablement à l'aménagement du stade de l'Olympique Lyonnais. Elle a livré d'importants vestiges d'occupation, du Néolithique à l'Epoque moderne.
© Jean-Pierre Gentil-Perret, Inrap

Un service public original

Largement autofinancé, l'Inrap est un établissement public de recherches placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
À son conseil d'administration participent, outre les représentants de l'État, des représentants des organismes de recherche, des collectivités territoriales, ainsi que des aménageurs et des personnels qualifiés dans le domaine de l'archéologie. 
Son activité de recherche est conduite sous l'égide d'un conseil scientifique associant les ministères de tutelle et des membres de la communauté archéologique : CNRS, universités et services archéologiques des collectivités territoriales.
Au cours des différentes phases des travaux de recherches archéologiques, l’Inrap partage avec le public les résultats obtenus. Il développe différents types de ressources, diffusées au plus grand nombre via l’organisation de visites de chantiers, de colloques ou d’expositions, et la production d’ouvrages, de documentaires audiovisuels, d’émissions de radio et d’outils numériques. Chaque année depuis 2009, sous l’égide du ministère de la Culture, l’institut organise les Journées européennes de l’archéologie.

Des aménageurs publics et privés

Dans le cadre des diagnostics et des fouilles qu’il conduit, l'Inrap collabore chaque année avec plus de 700 partenaires privés et publics : aménageurs fonciers, sociétés d'autoroutes, exploitants de carrières, conseils régionaux, conseils départementaux, communautés de communes, villes, entreprises publiques, offices HLM…

Une présence sur tout le territoire

Avec quelque 2 000 collaborateurs et chercheurs et plus de 40 centres de recherches, l'Inrap est présent sur tout le territoire métropolitain, en Guyane, Guadeloupe et Martinique. Il est le principal intervenant en archéologie préventive sur le terrain, en zone rurale comme en milieu urbain. 
Son organisation nationale, le nombre et la diversité des compétences de ses personnels font de l'Inrap un institut de recherches sans équivalent en Europe.