
A la recherche des gaulois
La recherche archéologique des dernières décennies a permis de défaire les stéréotypes longtemps véhiculés sur les Gaulois. Elle révèle notamment que ces derniers n'ont pas attendu la conquête romaine pour produire un artisanat élaboré, instaurer des pratiques rituelles complexes et développer un commerce actif. Loin d'être un peuple sauvage, les vestiges mis au jour ont apporté une documentation inédite, prouvant que les Gaulois ont su créer un monde riche et prospère, appelant inévitablement la convoitise de leurs voisins romains.


Fermes, villages et oppida
Les chercheurs, en exhumant les traces des sociétés qui se succèdent entre 800 et 52 avant notre ère, renversent l'image traditionnelle que l'on se fait de l'habitat gaulois. La découverte de fermes imposantes du début du second âge du Fer (475-51 avant notre ère) ruine le cliché rustique de la hutte en terre et en paille.


Vivre et mourir en Gaule
L'étude des sépultures permet d'identifier et de comprendre les rites funéraires gaulois. Dans les nécropoles, les corps, inhumés ou incinérés, sont accompagnés d’objets de la vie quotidienne. Ce mobilier permet d'appréhender le rôle de l'individu au sein de la communauté. La caractérisation des gestes funéraires répétés souligne l'existence de codes liés à la mort, aux rites et aux cultes.


L'art de la guerre en Gaule
La défaite de Vercingétorix à Alesia sonne le glas de la réputation valeureuse des guerriers gaulois. Leurs qualités militaires, reconnues dans toute la Méditerranée, en font des mercenaires très recherchés à la fois par Carthage et Rome. Leur arsenal militaire élaboré témoigne d'une grande maîtrise de la métallurgie.