Ce multimédia, de la collection Grands sites archéologiques et labellisé par la Mission du Centenaire 14-18, propose une synthèse de l'apport de l'archéologie dans la compréhension de la Première Guerre mondiale et du quotidien des combattants.

Dernière modification
31 mars 2016

Que nous dit l'archéologie du quotidien de la Grande Guerre ?
À quels vestiges sont confrontés les archéologues ?
À quelles archives inédites les recherches archéologiques nous donnent-elles accès ?

Monter au front d'Argonne

Ce site multimédia s'ouvre par un survol du front d'Argonne, au-dessus des lignes de fronts et des vestiges des camps français et allemands. Cette restitution est fondée sur les résultats de recherches récentes, réalisées avec des techniques nouvelles comme le relevé topographique par scanner laser aéroporté (Lidar).

On découvre aussi le camp de repos du Borrieswalde qui nous fait entrevoir la vie quotidienne des soldats : la gare et ses trains toutes les heures, le mess des officiers, les cabanes, le cinéma...

La mort quotidienne

Les travaux des archéologues nous renseignent sur la vie quotidienne au front, mais aussi, de façon poignante, sur les pratiques funéraires. La fouille des sépultures de soldats aide à mieux appréhender les contraintes de la mort de masse, assez peu évoquées dans la documentation écrite de l'époque. Elle révèle parfois d'étonnantes marques de camaraderie ou de rituels pratiquées lors des inhumations.

Une discipline nouvelle

L'archéologie de la Grande Guerre est une discipline récente. Un volet du site multimédia en retrace le développement. Elle est née au début des années 1990 grâce aux recherches d'archéologie préventive menées sur le tracé de grands travaux (autoroutes, TGV) :dans les régions du nord et de l'est de la France, les archéologues sont confrontés aux vestiges liés à la Première Guerre mondiale. Près de deux décennies ont été nécessaires pour définir des méthodes et organiser les recherches archéologiques sur cette période très particulière.

Ce site a été conçu sous la direction scientifique de Gilles Prilaux, ingénieur de recherche à l'Inrap, d'Yves Desfossés, conservateur régional de l'archéologie en Champagne-Ardenne, d'Alain Jacques, archéologue de la Ville d'Arras, ainsi que de spécialistes français et étrangers. Il est traduit en anglais et en allemand.