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La grotte du Mas-d’Azil : un site façonné par l’eau, les chauves-souris et les hommes.
Gratuit, ouvert à tous
Pour la 5ème édition de l’évènement « chemins de la connaissance », l’association Paléo-Art organise trois jours de conférences et débats les 16, 17 et 18 juillet autour de sujets tels que l’archéologie, la géologie, l’histoire, l’astronomie, l’anthropologie, l’écologie et l’IA. A cette occasion, Céline Pallier, archéologue à l’Inrap, donnera une conférence sur ce que la fouille archéologique à la grotte du Mas d’Azil a révélé.
La grotte du Mas d’Azil est un vaste gisement archéologique associé à la naissance et à la formation d’un domaine de la connaissance inconnu jusqu’au milieu du XIXème siècle : la Préhistoire.
Les vestiges datés de la période aurignacienne ont été repérés puis étudiés lors de la première phase d’intervention en archéologie préventive en 2012.
La richesse du Magdalénien, surtout pour sa phase moyenne, a contribué à la célébrité du site par la qualité et le nombre des œuvres mobilières présentes, mais aussi la grande quantité de matériel archéologique, provenant aussi bien des galeries profondes que de la terrasse de la rive gauche de l’Arize, sous le porche sud, qui a aussi permis la reconnaissance, par Edouard Piette à la fin du 19e siècle, de la culture Azilienne. Ce niveau, d’une extrême richesse, est surmonté par des couches archéologiques qui se succèdent du Sauveterrien au Néolithique final local en passant par le Chasséen. En 2017, les opérations archéologiques dirigées par Céline Pallier ont permis de poursuivre les recherches et d’effectuer une cartographie morphokarstique de la grotte, une étude géologique complète, une évaluation archéologique des niveaux.