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La Madeleine à Aigues-Vives (Hérault)
Le diagnostic, réalisé en novembre 2002 par C. Jung et S. Barbey/Inrap, a été motivé par les découvertes de l’érudit local G. Combarnous qui mentionne, à la fin des années 50, la présence sur les lieux d’une église médiévale et d’un cimetière attenant.
L’analyse du cadastre napoléonien laissait supposer la présence d’un réseau important de chemins dans l’emprise du projet.
Enfin, les données de la carte archéologique nationale, fondées sur les prospections du groupe de recherche et d’étude du Clermontais, signalaient une occupation antique à proximité. La reconnaissance de constructions gallo-romaines durant le diagnostic et les prospections réalisées en début d’opération ont permis de confirmer la présence d’un important site antique encore inédit, installé au nord-ouest des contextes médiévaux. La fouille (7 000 m2 environ) a permis d’étudier le cœur de ce dernier et la partie septentrionale du complexe médiéval.
C. Olive/SRA Languedoc-Roussillon
P. Alessandri (céram. méd.), V. Archimbeau, F. Audouit (topo.), S. Barbey, S. Bonneau, O. Boudry (DICT, soutien logist.), E. Charpy, G. Colomer (logist.), F. Convertini, P. Écard (étude des monnaies), L. Fabre (paléobotanique), C. Fock-Chow-Tho, V. Forest (archéozoo.), C. Georjon, O. Ginouvez, M. Gluszack, J. Hernandez (anthropo.), C. Jandot, C. Labarussiat (relevés numériques et info.), G. Landier, P. Lebeau, C. Neveu, P. Rascalou, S. Vondra.
M. Feugère (étude des objets)/CNRS-UMR 5140 ; L. Schneider (PCR Lodève et son territoire de la Protohistoire au Moyen Âge)/CNRS-LAMM
M. Compan, R. Donat (anthropo.), B. Houix, C. Jung