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Actualités de l'Inrap
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L'Inrap mène une opération d'archéologie du bâti sur l’aqueduc du Gier à Chaponost, un ensemble monumental antique qui alimentait la colonie romaine de Lugdunum à partir du IIe siècle de notre ère.
À Rennes, l'Inrap mène actuellement un diagnostic archéologique en plein centre-ville où des vestiges des époques médiévale et moderne ont été mis au jour.
Les découvertes réalisées depuis le début des travaux en 2020 et les études toujours en cours au château de Villers-Cotterêts montrent que les vestiges médiévaux sont mieux conservés que prévu sous le logis Renaissance et apparaissent même en élévation. Il est maintenant possible de restituer au moins deux châteaux successifs construits entre le XIIe et la fin du Moyen Âge.
À Ollainville, l'Inrap fouille une occupation antique (Ier siècle- IVe siècle après J.-C.) à vocation agro-pastorale. Une grande structure excavée a livré un mobilier particulièrement riche et diversifié : monnaies, petits objets en bronze, céramique sigillée, indiquant la présence d'un habitat limitrophe.
À Bayonne, l'Inrap met au jour les vestiges de l'ancien couvent des Dominicains (XIIIe-XVIIIe siècles), ainsi que des occupations environnantes médiévales et modernes, sur trois niveaux de rues. La fouille du couvent a livré plus de 80 sépultures s'étalant du Moyen Âge à l'époque moderne, ainsi que des éléments architecturaux, comme des chapiteaux décorés, rares à Bayonne.
À Villeblevin, l'Inrap a mis au jour près de 30 silos de types et de tailles variables, s'échelonnant de l'âge du Bronze au Moyen Âge. Ces vestiges suggèrent une activité à dominante agricole, ainsi que la présence d'habitats à proximité.
Au Mas de Vignoles, dans la plaine de Nîmes, l'Inrap fouille une zone de 4,5 hectares et met au jour des occupations qui s’échelonnent de la Préhistoire jusqu’à l’Antiquité. Les vestiges, pour l'essentiel datés du Néolithique moyen (4700-3500 avant J.-C.), documentent l'habitat, l'artisanat et les rites funéraires de populations se rapportant à la culture dite du Chasséen, rarement appréhendée sur une aussi vaste surface dans une région connue surtout pour ses sites antiques.
Occupée de la fin de l’Antiquité tardive jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’ancienne église Saint-André fait l’objet d’un projet de réhabilitation et de mise en valeur par la commune de Belvézet. Dans le cadre de ces travaux, une fouille archéologique préventive et un suivi de travaux ont été dirigés sur plusieurs secteurs intérieurs et extérieurs de l’église.