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Archaeological Prospection and Field Evaluation Practice from Bologna Process to Convention of La Valetta. Do We Practice What We Preach? - Session colloque annuel European association of archeologists 2022
Session organisée dans le cadre du thème 1 "Archaeologists and Archaeology Here and Now" du colloque annuel de l'EAA (European Association of Archaeologists) qui aura lieu à Budapest du 31 août au 3 septembre 2022.
Informations pratiques
L'appel à communications est ouvert jusqu'au 10 février 2022, 23:59 CET. Les résumés peuvent être soumis via : https://eaa.klinkhamergroup.com/eaa2022/
Pour plus d'information : https://www.e-a-a.org/eaa2022
Résumé
Au cours des dernières décennies, les approches de prospection utilisant des techniques bien établies ont été complétées par des technologies moins invasives, conformément aux recommandations de La Valette. De nos jours, l'intégration de diverses méthodes de prospection complémentaires est appliquée dans des projets de recherche académique et souvent enseignée en tant que telle aux étudiants en archéologie. Cependant, l'application de ces méthodes dans l'archéologie dirigée par l'aménagement du territoire est souvent difficile en raison de la finalité différente. L'archéologie dirigée par l'aménagement du territoire est généralement tenue d'étudier toute l'archéologie d'un lieu en raison de la menace de destruction, tandis que la prospection archéologique académique ou la gestion des ressources archéologiques non menacées vise à résoudre des questions de recherche plus ciblées. En outre, la prospection archéologique axée sur l'aménagement du territoire ne se concentre souvent pas sur la non-destructivité, car la préservation in situ n'est pas compatible avec l'objectif final prévu (destruction du site archéologique et construction de nouveaux bâtiments), malgré la préférence accordée par la convention de La Valette aux méthodes d'investigation non destructives (article 3.I.b) et à la préservation in situ (article 4.II). Par conséquent, de nombreux pays européens s'appuient, par exemple, sur des sondages en tranchée systématiques et, dans une moindre mesure, sur des techniques moins invasives en amont des aménagements. La fusion des deux approches nécessite des démarches adaptées et est irrégulière en fonction de la législation locale.
Cette session vise à aborder des sujets tels que :
- Les pratiques d'enseignement en matière de prospection archéologique/évaluation de terrain.
- Les relations entre les pratiques de prospection archéologique académiques et celles dirigées par l'aménagement du territoire.
- Les différences dans la mise en œuvre de méthodes d'investigation moins destructives. Cela est-il lié à la législation, au contexte environnemental, aux traditions de recherche, aux développements récents ?
- L'application insuffisante ou excessive de méthodes moins destructives dans ces contextes. Quels sont les risques et les opportunités qui en découlent pour la gestion des ressources archéologiques ?
- Des recherches récentes sur les plans d'échantillonnage invasifs et les stratégies de prospection en Europe. Pourquoi sont-elles (pas) préférées aux méthodes non invasives ?
- Comment faire face à l'incertitude inévitable des méthodes de prospection archéologique, en particulier dans les évaluations de sites dirigées par l'aménagement du territoire ?
Il s'agit de présenter des aperçus ou des études de cas nationaux, régionaux, spécifiques à un paysage ou à un site dans le cadre de la recherche universitaire, de l'enseignement et de la gestion des ressources archéologiques, et en particulier de l'archéologie axée sur l'aménagement du territoire.
Organisateurs
- Verhegge, Jeroen (Ghent University, Department of Archaeology / Department of Environment, Belgique)
- De Smedt, Philippe (Ghent University, Department of Environment / Department of Archaeology, Belgique)
- Sarris, Apostolos (University of Cyprus, Department of History and Archaeology, Chypre)
- Simon, François-Xavier (Institut national de recherches archéologiques préventives, Direction Scientifique et Technique ; Laboratoire Chrono-environnement – CNRS – UFC UMR 6249, France)
1088 Budapest