Archéocapsule « Archéologie des gestes funéraires »

Pour un archéologue, fouiller une sépulture, c’est sortir de l’oubli un individu, faire renaître des pans de la société dans laquelle il vivait et comprendre la place qu’il y tenait. Nécropoles, cimetières, monuments funéraires livrent des informations précieuses sur les populations, leur composition, leur santé, les conditions de leur décès, leur statut social, mais aussi sur les préoccupations et les interrogations face à la mort de « ceux qui restent ».

En six exemples, du Paléolithique à la Première Guerre mondiale, cette Archéocapsule propose une réflexion sur la mort. À partir d’un socle commun et universel, qui reconnaît dans les gestes d’accompagnement une manière pour les endeuillés de donner un sens à la mort d’un proche, s’articulent des questions de croyance, de mémoire, d’identité, d’appartenance et d’éthique.