Aux abords de la voie de Saint-Gilles : évolution de la vocation funéraire d'un quartier périurbain de Nîmes, entre l'âge du Fer et le haut Moyen Âge.

Située hors-les-murs de la ville antique, à 200 mètres au sud de l’actuelle Porte de France, une fouille de l'Inrap a livré, en 2014, un tronçon de la voie antique reliant la cité de Nîmes à celle d’Espeyran et son embranchement avec une voie secondaire voisinant avec des aménagements sépulcraux. L’ensemble témoigne de la vocation funéraire de ce secteur périurbain de la ville ancienne durant dix siècles (III^e s. avant notre ère – VII^e s. notre ère). Les tombes ont livré des mobiliers remarquables, renseignant les pratiques funéraires à Nîmes. On retiendra une panoplie de soldat gaulois, une stèle inscrite, ou encore des éléments de parure de la sphère wisigothique.