Contribution de l’archéopédologie et de la stratigraphie à l’interprétation fonctionnelle et environnementale des structures du Néolithique et du Bronze ancien entre Rhin et Seine

Résumé

La zone entre Rhin et Seine a été étudiée avec l’aide de pédologues depuis les années 50, avec un focus particulier sur les périodes néolithiques et de l’âge du Bronze. L’auteur y a été actif en continu sur les sites d’archéologie préventive en tant qu’archéopédologue depuis le début des années 90 et propose un état d’avancement sur une série de sujets étudiés depuis sur le terrain et par des analyses de laboratoire et/ou des lames minces. Il s’agit de remplissages de fossés et de palissades, de fosses de différentes tailles y compris les Schlitzgruben, des structures de combustion, d’horizons de surface bien datés hérités et transformés par les humains, en milieu bien drainé, comprenant horizons naturels tardiglaciaires et début holocène, sol d’occupation et horizons agricoles notamment amendés, et pour finir des unités architecturales et enclos, avec un focus sur les cartographies de phosphate. En fin de thèse, une série de nouvelles questions sont lancées en se basant sur le croisement des données antérieures et des nouvelles multi-proxy proposés.

Membres du jury

• Christophe PETIT, Professeur, Université de Paris 1, Directeur
• Laurence BURNEZ-LANOTTE, Professeur, Université de Namur, rapporteur
• Dominique SCHWARTZ, Professeur, Université de Strasbourg, rapporteur
• Françoise BOSTYN, Professeure des universités, Université de Paris I, examinateur
• Bart VANMONTFORT, Professeur, Katholieke Universiteit Leuven, examinateur