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Actualités de l'Inrap
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En préalable à la construction d’un ensemble immobilier par l’entreprise COFFIM, l'Inrap fouille une superficie de 5 500 m² au nord de la colline Saint-Jacques, à l’emplacement supposé de l’agglomération gauloise de Cavaillon–Cabellio. Les vestiges mis au jour sont ceux d’un probable quartier artisanal en activité entre le IVe et le IIIe siècle avant J.-C. puis réoccupé au début du Haut-Empire. La fouille met déjà en évidence trois états d’occupation.
Dans le cadre de la construction d’une résidence par Demathieu Bard Immobilier, rue de la Magdeleine, les archéologues de l'Inrap ont mis au jour une domus (luxueuse habitation urbaine) datée de l’Antiquité gallo-romaine. Parmi les vestiges découverts, des statuettes en bronze viennent de faire l’objet d’une campagne de nettoyage et de stabilisation avant leur étude. Elles éclairent d’un jour nouveau le statut des propriétaires de cette maison.
L’Inrap mène une fouille dans le cadre d’un projet de réaménagement du centre-ville de Rezé porté par Nantes Métropole, avec la collaboration de la Ville de Rezé. Face à l’Hôtel de Ville, et à quelques centaines de mètres du site de Saint-Lupien et de son port romain, l’intervention a pour objectifs l’étude d’un cimetière médiéval et la recherche des traces de Ratiatum, la cité antique de Rezé.
Dans la Combe de Savoie (vallée de l’Isère), sur le piémont ensoleillé et fertile du Massif des Bauges, l'Inrap a fouillé une surface de 700 m² dont l'extrémité sud-est d'un bâtiment gallo-romain viticole, en bas du versant d’Attemont, au milieu des vignes.
Dans le cadre d’un projet d’aménagement d’une zone d’activité économique et d’un échangeur, une équipe de l’Inrap mène une fouille sur une surface de 6 hectares. L'opération offre l’opportunité d’étudier l’évolution d’un territoire sur plusieurs millénaires. De nombreux vestiges, du Néolithique à la fin de la période antique ont déjà été mis au jour.
En amont d’un projet d’aménagement de voirie et de réseaux, des archéologues de l’Inrap interviennent rue du Pont Saint-Martial, impasse des Teinturiers et place Blanqui. La rue du Pont Saint-Martial qui reprend sur près de 275 m le tracé du cardo maximus d’Augustoritum (Limoges) et comprend la présence d’un aqueduc, offre une rare fenêtre d'étude de l'évolution de ce quartier urbanisé depuis l’Antiquité et constitué de terrasses aménagées vers la Vienne.
Au cœur de la plaine orientale de la Corse, entre la rive septentrionale du Tavignano et l’étang de Diane, l'Inrap fouille depuis le mois de juillet une surface cumulée de près de 3000 m² en amont de la construction de maisons individuelles. La fouille a révélé la présence d'un atelier de tuilier du Ier s. ap. J.-C. qui succède à une occupation du premier âge du Fer matérialisée par plusieurs dizaines de structures en creux et des aménagements empierrés.
Depuis 2019, les archéologues de l’Inrap fouillent au lieu-dit « les Bretelles », hameau de Sandrancourt, dans le cadre de l’exploitation d’une carrière de granulats. Une surface de 22 hectares en bord de Seine a été diagnostiquée en 2017, conduisant à la prescription de sept zones de fouille totalisant 11 ha et intègrant des occupations essentiellement mésolithiques, néolithiques et de l’âge du Fer. La zone 7 (6 462 m2), récemment fouillée, a permis l’étude d’un ensemble de structures de stockage datable (avant étude) de La Tène ancienne/moyenne. Par ailleurs, une fosse quadrangulaire (cellier ?) a livré un mobilier antique abondant et diversifié.