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Actualités de l'Inrap
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Une fouille de l'Inrap a permis de mettre en évidence un moulin, des constructions sur trous de poteau du XVIIIe siècle antérieurs au creusement du port de Saint Pierre dans les années 1850. Des entrepôts du XIXe siècle détruits par un incendie ont également été fouillés.
Une fouille archéologique de l'Inrap à La Savane vient enrichir les connaissances sur le développement de la ville de Fort-de-France dans un secteur privilégié qui a peu évolué à partir du XIXe siècle. La situation géographique du site, sur l’ancienne mangrove, offre également une fenêtre d’observation inédite de l’environnement aux origines de la ville.
Aux Trois-Îlets, sur le site de l’habitation Château Gaillard, une équipe de l'Inrap a fouillé un bâtiment en ruine et ses abords et mis au jour les vestiges d'une case de travailleurs transformée en boutique d'habitation (XIXe siècle) ainsi que d’un vaste moulin à bêtes destiné à broyer la canne à sucre, daté du XVIIIe siècle, le premier fouillé en Martinique.
À l'occasion du colloque « Archéologie des rivages : habiter le littoral de la Préhistoire aux Temps modernes » (20 et 21 octobre 2021, musée du Quai Branly), Florence Verdin, archéologue au CNRS, et Jean-François Modat, directeur adjoint scientifique et technique à l’Inrap, évoquent la dynamique singulière et les enjeux des fouilles sur la côte aquitaine et sur le littoral des Antilles et de la Guyane, des zones riches en patrimoine archéologique, mais fortement menacées par l'érosion maritime.
En Guadeloupe, aux Abymes, l'Inrap fouille un site précolombien qui a livré un nombre exceptionnel de sépultures, associées à de riches vestiges d’habitat et d’activités domestiques attribués à l'Âge céramique récent / Néoindien récent (XIe et XIIIe siècles de notre ère). Les archéologues ont également découvert des vestiges d’époque coloniale liés au raffinage du sucre et à la sucrerie Mamiel en activité aux XVIIIe et XIXe siècles.
Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME), Dominique Garcia, président de l’Inrap et Etienne Butzbach, vice-président de la Ligue de l’enseignement, associent leurs institutions afin de favoriser la connaissance de l'histoire de l’esclavage, grâce à l'apport des recherches archéologiques.
Directeur de recherche au CNRS, Stéphen Rostain est le premier archéologue français à s’être spécialisé sur l’Amazonie. Contre l’idée que la forêt amazonienne serait un espace vierge et inhabitable, les nombreuses recherches qu’il a menées, notamment en Guyane française et en Équateur, ont démontré que des populations précolombiennes ont occupé et géré d’immenses espaces des basses terres de l’Amazonie.
À Saint-Philippe (La Réunion), l'Inrap met au jour les vestiges d'une ancienne usine à sucre du milieu du XIXe siècle, ainsi que les logements attenants des travailleurs engagés et affranchis, notamment forgerons.