Émissions de radio
2
Score : 2 (1 vote)
Mis à jour le
24 décembre 2018
Collection
Le Salon noir

Chaque semaine, l’actualité de l’archéologie, les avancées de la recherche française et internationale.
Plus de 200 émissions diffusées depuis 2007 à écouter, réécouter ou podcaster.
 

« La première trahison est irréparable », disait Milan Kundera. Depuis peu, les archéologues entrevoient ces soldats vendus à Rome, et montrent que la trahison était omniprésente pendant la guerre des Gaules. Avec Laurent Olivier, conservateur en chef du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

Monnaie de Litaviccos, frère et traître de Rome ? • Crédits : Antoine MAILLIER / Bibracte


Monnaie de Litaviccos, frère et traître de Rome ?
 

©

Crédits : Antoine MAILLIER / Bibracte

Face à l’ancienne fureur guerrière, le sac de Rome en 390, la prise de Delphes en 279, la société gauloise se serait-elle ramollie dans les années 60 avant notre ère ?

Vercingétorix devant ses troupes l’aurait dit « la Gaule unie, formant une seule nation, animée d'un même esprit, peut défier l'univers »… Certes, mais l’esprit n’y était déjà plus ! Le discours savant, évoque souvent une Gaule prête à rentrer dans l’histoire, peut-on, tout au contraire, envisager des élites gauloises livrant leur pays à César ?

Omniprésente, la trahison se pratique de toute part dans la Guerre des Gaules, à l’image de Litaviccos, parjure frère de Rome. Triomphe de l’impérialisme romain, Alésia peut-elle être vue comme la victoire des élites « collaborationnistes » gauloises ?

Depuis peu, les archéologues entrevoient ces soldats vendus à Rome, un cavalier gaulois à Paris, la solde de soldats auxiliaires de Rome à Basing en Moselle…

Année :
2016
Durée :
30 minutes
Réalisation :
France Culture
Production :
© Radio France
Partenaire(s)
Logo Le salon noir