Colloque international organisé par Universcience, l'Institut national de recherches archéologiques préventives et la fondation EDF Diversiterre
Auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie
 

Dernière modification
19 février 2016
Vendredi 27 et samedi 28 janvier 2012
En partenariat médias avec Le Monde, Le Journal des Arts, Sciences et Avenir, et Archéologia
« Avec le soutien du réseau CAI-RN » : 
Comité d'organisation : Stéphane Andrieux, Pascal Depaepe, Bénédicte Leclercq, Paul Salmona.
Coordination : Martine Scoupe
Bien qu'elle en trouve parfois, l'archéologie n'a pas vocation à chercher de chefs-d'oeuvre. Elle exhume et interprète les indices que recèle le sol pour connaître les sociétés humaines du passé. La recherche ne s'arrête pas à la fouille et se prolonge par un intense travail de laboratoire. Ainsi l'archéologie recourt-elle, de longue date, aux outils des géosciences, des sciences de la vie, des sciences environnementales, des sciences chimiques et physiques pour interpréter les éléments les plus ténus. Ces disciplines connaissent un développement continu pour analyser, dater, imager ou restituer les données sur les sociétés, les environnements du passé et leurs interactions. « L'archéologie au laboratoire » fait le point sur leurs dernières avancées.

La paléogénétique précise les liens entre les Néandertaliens, leurs contemporains asiatiques et l'homme moderne, et saisit les relations de parenté au sein d'un même groupe.

Les analyses isotopiques permettent la caractérisation des déplacements d'individus ou de populations, l'étude de l'alimentation animale et humaine, la gestion des troupeaux, ou la caractérisation des variations climatiques...

La paléométallurgie et l'étude des traces métalliques renseignent sur les sites d'extraction de minerai, les procédés de fabrication, les pollutions anciennes, la circulation des biens et de la monnaie..

Tomographie, photographie aérienne, lidar, prospection géophysique, mesure des paramètres magnétiques, reconstitution virtuelle favorisent l'enregistrement et l'analyse approfondie du réel, de l'échelle du paysage à celle de la cellule.

Des scientifiques confirmés et de jeunes chercheurs présentent des travaux novateurs : sans entrer dans la technicité des méthodes, ils montrent comment la connaissance du passé, à partir des traces les plus ténues, est renouvelée par l'apport de ces nouvelles disciplines.
Contact(s) :

Mahaut Tyrrell
chargée de communication médias
Inrap, pôle partenariats et relations avec les médias
01 40 08 80 24
mahaut.tyrrell [at] inrap.fr