Jean-Paul Jacob, président de l'Inrap, salue l'action d'Arnaud Roffignon, au terme de son mandat comme directeur général de l'institut.

Dernière modification
19 février 2016

Depuis 2010, dans un contexte social apaisé, il a su renforcer le rayonnement scientifique et culturel de l'institut auprès de la communauté scientifique et des aménageurs, tout en assainissant sa situation financière.

Arnaud Roffignon a défendu la conception d'une archéologie préventive au coeur du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises. Dans ce cadre, il a noué des relations de confiance avec les aménageurs et renforcé la politique de partenariat avec les institutions scientifiques et culturelles ainsi qu'avec les collectivités territoriales. Il a mobilisé l'institut autour d'un ambitieux plan « Reconquête aménageurs » ayant permis d'atteindre, en 2012, le plus haut niveau d'activité de fouilles connu par l'Inrap depuis sa création. La création du « Club aménageurs », à son initiative, a permis de sensibiliser les acteurs les plus importants de l'aménagement du territoire à l'archéologie préventive. Les résultats du premier baromètre de satisfaction, mis en place en 2012, témoignent d'une image restaurée auprès des aménageurs.

Grâce à son investissement, les outils de pilotage ainsi que les procédures de gestion ont été améliorés. La définition du projet scientifique et culturel de l'Inrap s'est traduite, en 2011, par la signature avec l'État du premier contrat de performance de l'institut. Par ailleurs, la stratégie de redressement financier qu'a développée Arnaud Roffignon est validée par les résultats : déficitaires depuis 3 ans, les comptes de l'établissement seront excédentaires en 2012.

Cette démarche s'est accompagnée du développement des activités de recherche : durant son mandat, une nouvelle programmation scientifique a été élaborée, la production de publications scientifiques a été accrue et la collection « Recherches archéologiques » a vu ses 5 premiers titres publiés. Arnaud Roffignon a également oeuvré, en s'appuyant sur l'expertise des archéologues, à l'harmonisation des pratiques régionales de diagnostic et de fouille, tout en déployant un système de gestion des activités. Enfin, Arnaud Roffignon a contribué à élargir et structurer le champ d'activité de l'Inrap avec la création du service des activités internationales et du service d'archéologie subaquatique et sous-marine, qui a conduit un premier diagnostic sous-marin fin 2012, à La Réunion.

Durant ces trois années, Arnaud Roffignon a également favorisé la politique de diffusion de la connaissance archéologique, notamment à travers la création des Journées nationales de l'archéologie en 2010, qui connaissent un succès croissant ; mais aussi grâce à des expositions d'envergure comme « Gaulois, une expo renversante », qui a accueilli 272 000 visiteurs à la Cité des sciences et de l'industrie en 2011-2012. Sous son mandat, 35 ouvrages ont été publiés, 20 documentaires audiovisuels produits, 4 colloques internationaux organisés, et plus de 2 000 manifestations suscitées par l'Inrap en régions. Par le nombre des communes concernées et la diversité des publics touchés, l'Inrap se place ainsi aux premiers rangs des acteurs de la démocratisation culturelle. Cette politique s'est appuyée sur une efficace stratégie de recherche de mécénat.

Au nom de l'ensemble des agents de l'Inrap, Jean-Paul Jacob lui témoigne sa gratitude pour le travail accompli durant ces trois années et souligne ses qualités d'homme de dialogue avec l'ensemble des partenaires de l'Inrap, son engagement sans faille au service de l'institut, son sens aigu du service public et son souci permanent de l'intérêt général.