Vous êtes ici

Journées d'Histoire Régionale : « Fabriquer, quelle histoire ! »
Entrée libre pour l’ensemble des animations du week-end.
Programme détaillé disponible, certaines animations nécessitent une inscription préalable : https://chr.grandest.fr
Organisées par le Comité d’Histoire Régionale 1 , service de la Région Grand Est, ces journées ont pour but de faire connaître au plus grand nombre les richesses historiques et patrimoniales locales. Cette année, ces journées s’intéresseront à l’artisanat et l’industrie à travers les hommes, les savoir-faire et leur transmission, les filières spécifiques à nos territoires qui en ont transformé l’aménagement, la mémoire ouvrière et l’organisation sociale liée au travail.
Aux côtés de nos archéologues, découvrez l’Inrap et de ses métiers !
Au programme :, animation autour de l’archéomaquette, un outil ludique pour comprendre l’archéologie préventive, présentation de l’histoire de l’exploitation du sel à Varangéville, présentation d’un outil technologique de pointe : la photogrammétrie numérique.
Samedi 6 avril à 15h :
Vestiges de l'exploitation du sel et sondages salins à Varangéville - Lenoncourt (54), une conférence animée par Jérémy Gracio.
Les sondages archéologiques réalisés sur les communes de Varangéville (54) et de Lenoncourt (54) au cœur de l’exploitation salifère de la Mine Saint-Nicolas ont permis de mettre en évidence quatre bâtiments en lien avec l’exploitation du sel dans la vallée de la Roanne datés de la seconde moitié du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Quatre sondages se répartissent sur deux secteur bien distincts, l’un sur la commune de Varangéville (54) avec les sondages 1 et 2, le second sur la commune de Lenoncourt (54) avec les sondages 3 et 4. Quatre bâtiments encore bien conservés ont été mis au jour et sont en lien avec à l’exploitation du sel dans la vallée de la Roanne. À la suite de l’effondrement du sol situé à l’aplomb des mines de Varangéville (54), situées en profondeur, le 31 octobre 1871, les modes d’exploitation du sel dans ce secteur vont être transformées. Désormais les sondages salins vont être réalisés dans des bâtiments individuels, qui permettront l’exploitation du sel depuis la surface. Chaque édifice, aux fondations en moellons de pierres calcaires, en béton ou en blocs d’aggloméré de crassier, sera composé d’un chevalement en structure métallique à l’aplomb de l’avant puit situé dans une « cave », qui sera lui-même recouvert par une structure, parfois pyramidale, réalisée en essentage de planche de bois, recouvert de tuiles en fer galvanisé sur certaines faces extérieures. Le chevalement permet de manœuvrer les différents tuyaux qui forment la conduite principale en fer, qui descend en profondeur entre 90 m et 170 m. De l’eau claire est alors envoyée en profondeur pour diluer le sel gemme et extraire une saumure qui sera ensuite traitée dans les salines à proximité. La mine Saint-Nicolas à Varangéville (54) est la seule mine de sel gemme encore en exploitation en France actuellement avec un puit principal qui descend à 160 m de profondeur."