Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2012

Numéro DAP
22
Image d'entête
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
Média
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
date expertise
mai 2015
date achevement
août 2012
Paragraphes

La fouille de Mas de Vignoles IX s’est déroulée en 2004 et portait essentiellement sur la fouille d’une occupation rurale protohistorique accolée à un tronçon de voie probablement contemporain. Dans les emprises à décaper, un peu plus de 3 hectares, le diagnostic avait également permis la détection de vestiges du Néolithique, moyen et final, et de l’Antiquité romaine. À cette époque, c’était la première fois qu’un décapage d’une certaine ampleur portait sur l’étude d’un établissement rural gaulois à distance de l’oppidum. Les questions qui se posaient étaient de savoir si ce type d’établissement avait été habité de façon pérenne, comment il était structuré et surtout quelles activités agricoles ou autres étaient pratiquées.

Pour répondre à cet ensemble de problématiques, plusieurs stratégies d’intervention ont été envisagées. La fouille des fossés, par exemple, a été menée de façon à enregistrer le mobilier par tronçon afin de pouvoir localiser avec précision les dépotoirs domestiques. Ainsi, l’ensemble des linéaires a été fouillé manuellement et l’ensemble des mobiliers a fait l’objet de cartes de répartition. Des zones de rejets préférentielles ont pu être mises en évidence en fonction des différentes phases d’occupation. L’étude de la céramique a montré que les assemblages étaient en tous points comparables à ceux des niveaux contemporains présents sur les oppida de la région et que certains vases (cratère attique découvert dans un puits) témoignaient d’une certaine richesse des occupants. La présence de nombreux fragments d’amphore en provenance de Marseille mais également de Grande Grèce et d’Etrurie renforce cette hypothèse et laisse envisager qu’une partie des productions de l’établissement servait de contrepartie à ces échanges. L’étude des restes fauniques réalisée par Vianney Forest a montré également un niveau de consommation de viande tout à fait dans les moyennes régionales avec toutefois un particularisme concernant la viande d’équidé. Ce constat a pu être confirmé sur une autre fouille au Mas Vigier (resp. Antoine Ratsimba) et a suggéré que cette consommation de viande était probablement liée à un accès plus facile à cet animal ; nous avons proposé qu’un part de l’élevage des chevaux pouvait se faire dans ces établissements localisés en plaine.

Les puits ont également fait l’objet d’une attention soutenue. Pour cette période, les puits ne sont pas cuvelés et sont creusés directement dans un substrat limoneux qui sape assez rapidement au contact de l’eau. En fin d’opération, ils ont tous fait l’objet d’une intervention mécanisée à l’aide d’une pelle mécanique pour être certain de prélever dans les premiers niveaux d’utilisation. Certains de ces puits ont livré des restes végétaux fossiles prouvant que la nappe phréatique n’était pas descendue en dessous d’un certain seuil. D’autres moins profondément creusés n’en ont pas conservé. L’hypothèse que la profondeur des creusements était liée à la facilité d’accéder à l’eau en fonction des saisons a été proposée. Ainsi, il a été envisagé que les creusements les plus profonds avaient été pratiqués en saison sèche, plutôt l’été, contrairement aux autres, probablement aménagé à l’automne. La découverte de lots céramiques a autorisé une approche chronologique assez précise qui a permis de rattacher chaque puits à une phase d’occupation. Il a pu être proposé que chaque puits pouvait avoir une durée de vie assez courte et qu’il était nécessaire d’en creuser un de nouveau régulièrement. Faute d’éléments précis permettant d’affiner la chronologie de chaque puits, nous avons simplifié le raisonnement en proposant un puits par quart de siècle d’occupation, soit 9 puits pour une durée d’occupation de 225 ans. Ces puits, qui constituent des pièges particuliers, peuvent enregistrer les activités menées au sein des enclos délimités par les fossés. Ainsi, les études anthracologiques et carpologiques (réalisées par Isabelle Figueiral) ont apporté de nombreuses informations essentielles à la connaissance de l’environnement de l’établissement : collecte des bois de chauffe, céréales cultivées et pratiques en matière de consommation.

L’autre élément fort du dossier a été la possibilité de décaper et de fouiller une voie sur 200 mètres de long. L’analyse stratigraphique et la collecte de mobilier dans les différentes phases d’aménagement ont montré que sa mise en place remontait à la fin du VIe s. av. n. è. et qu’elle avait perduré dans le paysage jusqu’au Moyen Âge, avec une reprise par un chemin vicinal moderne avec toutefois des rythmes de fréquentation variables. Des arguments indirectes d’analyse spatiale suggère qu’elle pourrait être plus ancienne encore car de nombreux vestiges de l’âge du Bronze longe son parcours sur plusieurs centaines de mètres, au-delà des limites mêmes de la fouille de Mas de Vignoles IX.

Dans ce secteur de la plaine du Vistre, force est de constater que les séquences sédimentaires n’enregistrent pas les occupations protohistoriques et antiques. Ces dernières ont été détruites par les travaux agricoles et seules les structures dite en creux conservent en quelque sorte la mémoire de leur nature. Ainsi, le chemin du Mas de Vignoles et son importante séquence conservée a d’emblée été considéré comme un piège à sédiments permettant un enregistrement des dépôts sur près d’un millénaire. Trois grandes coupes ont été réalisées et une a été sélectionnée pour servir de coupe de référence. Une fois la coupe dessinée et enregistrée par les archéologues, un enregistrement systématique de chaque couche a été réalisée par Pascale Chevillot (géomorphologue) et un prélèvement de 10 litres a été effectué pour récupérer les coquilles de mollusques pour être étudiées par Sophie Martin (malacologue). L’ensemble de ces études a permis de mieux connaître l’environnement immédiat de la voie, d’envisager des pratiques agricoles et un statut des terres en fonction des différentes périodes. Cela a aussi permis de mesurer les rythmes de sédimentation et les épisodes de colmatage important nécessitant pour les utilisateurs le curage des fossés mais aussi des réaménagements successifs des bandes de roulement. Plusieurs fenêtres de fouille ont livré des niveaux de circulation bien conservés où l’on a pu observer des réseaux d’ornières témoignant d’une fréquentation importante dès l’âge du Fer.

C’est donc grâce au dialogue et à la confiance réciproque entre le prescripteur des services de l’État, en l’occurrence Christophe Pellecuer, et les archéologues que cette fouille a permis pour la première fois dans le secteur nîmois d’étudier dans le détail un établissement agricole protohistorique. Les résultats ont fait l’objet de plusieurs publications de différentes natures en fonction des supports et des problématiques des colloques auxquels l’équipe a pu intervenir (voir ressources liées).

Sommaire

VOLUME 1 - Les synthèses

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. L’opération archéologique

1. Présentation générale de l’opération

1.1. Cadre administratif de l’opération
1.2. Moyens mis en œuvre et constitution de l’équipe
1.3. Déroulement de l’opération et stratégie d’intervention
1.4. Documentations et clefs d’accès

2. Contexte d’intervention

2.1. Le cadre géographique
2.2. L’environnement archéologique
2.3. Les données du diagnostic

3. Approches paléo-environnementales

4. Présentation générale des résultats archéologiques de la
fouille

4.1. Les vestiges du Néolithique
4.2. L’âge du Bronze
4.3. L’occupation protohistorique
4.4. Les vestiges antiques
4.5. Les vestiges médiévaux
4.6. Une inhumation d’époque moderne
4.7. Conclusion générale

5. Présentation des études thématiques

5.1. L’étude du mobilier métallique
5.2. L’apport des restes végétaux à l’étude de l’environnement passé et des rapports
homme/milieu
5.3. Étude archéozoologique : ostéologie, conchyliologie

Bibliographie générale

Liste des figures

III. Inventaires techniques


VOLUME 2 - Le chemin du Mas de Vignoles

1. Introduction

2. Historique de l’intervention

3. Protocoles d’enregistrement

4. Contexte stratigraphique et évolution géomorphologique
dans le secteur 1

4.1. Localisation du secteur 1
4.2. Synthèse des résultats de l’étude paléoenvironnementale
4.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 1

5. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 2

5.1. Localisation du secteur 2
5.2. Analyse synthétique du secteur 2
5.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 2

6. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 3

6.1. Localisation du secteur 3
6.2. Analyse synthétique du secteur 3
6.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 3

7. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 4

7.1. Localisation du secteur 4
7.2. Analyse synthétique du secteur 4
7.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 4

8. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 5

8.1. Localisation du secteur 5
8.2. Analyse synthétique du secteur 5
8.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 5

9. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 6

9.1. Localisation du secteur 6
9.2. Analyse synthétique du secteur 6
9.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 6

10. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 7

10.1. Localisation du secteur 7
10.2. Analyse synthétique du secteur 7
10.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 7

11. Évolution générale de la voie VOI2008

11.1. Conservation et chronologie
11.2. Évolution des tracés

12. En guise de conclusion

12.1. Le chemin du Mas de Vignoles dans la plaine du Vistre
12.2. Un chemin plus ancien...

Bibliographie générale

Liste des figures

Inventaire des données malacologiques


VOLUME 3 - Documentation zone 1


VOLUME 4 - Documentation zone 2 et 3

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SEJALON, Pierre (dir.). (2012). Mas de Vignoles IX : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes (Rapport de fouilles, 4 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée.  <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0125848>.

Rapport de diagnostic

SÉJALON, Pierre & NORET, Christelle. (2003). Mas de Vignoles VIII à Nîmes (Gard) (Rapport de diagnostic). Nîmes : Inrap Méditerranée.

Publications

SÉJALON, Pierre. (2019). Essai de hiérarchisation des axes de circulation durant la Protohistoire en Languedoc. Dans Cl. Raynaud (dir.), Voies, réseaux, paysages en Gaule :  Actes du colloque en hommage à Jean Luc Fiches, Pont-du-Gard, juin 2016 (Supplément à la Revue Archéologique de Narbonnaise, 49).

SÉJALON, Pierre & RATSIMBA, Antoine. (2018). Aménagements et entretiens des voies durant la Protohistoire en Languedoc. Dans : A. Villard-Le Tiec (dir.), Y. Menez et P. Maguer, Architectures de l’âge du Fer en Europe occidentale et centrale : Actes du 40e colloque international de l’AFEAF, Rennes, 4-7 mai 2016 (p.539-558). Rennes : Presses Universitaires de Rennes.

FIGUEIRAL, Isabel & SÉJALON, Pierre. (2014). Archeological wells in southern France :Late Neolithic to Roman plant remains from Mas de Vignoles IX (Gard) and their implications for the study of settlement, economy and environment. Environmental Archeology, 19 (1), 23-38.

SÉJALON, Pierre, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, FIGUEIRAL, Isabel & FOREST, Vianney. (2013). Aménagements et évolution de l’exploitation agricole du Mas de Vignoles IX entre la fin du VIe et le IVe s. av. n. è. à Nîmes (Gard). Document d’Archéologie Méridionale, 36, 235-270. <https://doi.org/10.4000/dam.2398>.

SÉJALON, Pierre, RATSIMB, Antoine & FOREST, Vianney. (2012). L’élevage du cheval en Languedoc. Le rôle des exploitations agricoles protohistoriques. Archéopages, 35, 18-25. <https://doi.org/10.4000/archeopages.285>.

SÉJALON, Pierre, BEL, Valérie, BREUIL, Jean-Yves & POMARÈDES, Hervé. (2009). Définition et organisation des terroirs protohistoriques de Nîmes, Gard (de la fin du VIe au Ier s. av. J.-C.). Dans : I. Bertrand, A. Duval, J. Gomez de Soto et P. Maguer (dir.), Habitats et paysages ruraux en Gaule et regards sur d’autres régions du monde celtique : Actes du 31e colloque AFEAF, Chauvigny, 17-20 mai 2007 (tome II, p. 153-180).

Citations

L'ensemble

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012 (4 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 1

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 1, Les synthèses. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 2

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 2, Le chemin du Mas de Vignoles. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 3

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 3, Documentation zone 1. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 4

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 4, Documentation zone 2 et 3. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

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Le heurt de Bouvereul : étude d'un dépotoir public à Rouen au XVIe siècle (Normandie, Seine-Maritime, Rouen, 1 et 5A rue Pouchet, 15-23 rue Verte, 26 boulevard de la Marne)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2015

Numéro DAP
5
Image d'entête
DAP 5 | Rouen « Heurt de Bouvereul » (Seine-Maritime)
Média
DAP 5 | Rouen « Heurt de Bouvereul » (Seine-Maritime)
date expertise
mai 2016
date achevement
septembre 2015
Paragraphes

Le projet de construction immobilière Rue Pouchet / Rue Verte à Rouen a justifié un diagnostic archéologique (Guillot, 2012) suivi d'une fouille au cours du quatrième trimestre 2012. Elle a permis d'étudier la mise en place et l'organisation d'un grand dépotoir public au XVIe siècle, nommé heurt dans les textes (de l'ancien français hourd, tertre ou monticule). La parcelle fouillée se trouve au nord-ouest du centre-ville « historique », hors de l’enceinte mais aux abords du château du XIIIe siècle et d’un des principaux accès à la cité, la Porte Bouvreuil.

L’étude du site a montré que l’on se situe dans un secteur faiblement occupé avant la décision politique de choisir cet emplacement comme lieu de rejet pour une partie des détritus rouennais durant la seconde moitié du XVIe siècle.
La fine stratigraphie observée résulte directement du mode de transport des déchets par banneaux ou charrettes. Ainsi, le heurt se constitue peu à peu, avec le versement, depuis le sud-ouest, de toutes sortes de matériaux. Que ce soit lors du ramassage des détritus, ou une fois ces derniers arrivés dans le dépotoir, le mobilier qui peut être recyclé est mis de côté. Un indice sur la rapidité des arrivages est fourni par le faible pourcentage d’ossements exposés aux intempéries, à un abandon prolongé à l’air libre, ou portant des traces des charognards.

Sur les 6 000 m3 fouillés, plus de 4 000 m3 concernent directement le heurt. La nature des terres et la masse de mobilier retrouvée, plus de 100 000 restes, permettent d’avoir une bonne représentation de la composition de ce heurt, malgré quelques biais et absences : les objets qui ne sont jamais jetés, ceux recyclés, ou ceux en matériaux périssables. Bien qu’il ne soit pas possible de connaître la proportion exacte des pièces luxueuses présentes dans le heurt, leur nombre témoigne du goût pour l’ornementation et de la sensibilité à la mode des bourgeois, aristocrates et religieux au début de la Renaissance. On peut citer les agrafes à crochets décorées ou le luxe apporté par la chaleur des poêles sans le désagrément de la fumée ou du bruit. Pour la table, on trouve des coupes à boire en grès, des pichets, des assiettes et des plats, très décorés et même quelques-uns en faïence italienne (et non rouennaise…), des salières et des réchauffe-plats. Remarquons un plat dit de la Passion qui fut probablement disposé sur un dressoir et que l’on pouvait admirer dans une salle. Parmi les animaux consommés, se rapportant globalement à une population urbaine « classique », se distinguent des espèces liées à une élite, comme le gros gibier (cerf, chevreuil et daim), le paon ou le dauphin/marsouin, et à un mode de cuisson particulier, le rôti.

Ces recherches ont permis d'étudier, pour la première fois en Normandie, voire en France, un dépotoir public créé ex-nihilo sur un terrain plat faiblement occupé, contrairement à l'utilisation plus courante de fossés ou de grandes fosses comme réceptacle des déchets. La mise en relation avec les textes a complété les données archéologiques et a élargi le sujet à la gestion des déchets à Rouen au XVIe siècle.
L'opération a également été l'occasion d'expérimenter une stratégie de fouille particulière qui tenait compte de la fine stratification du dépôt, du pendage des niveaux et qui permettait de recueillir l'abondant mobilier dans un délai contraint. Un carroyage de 2 m de côté a été mis en place en amont, et le terrassement a été effectué mécaniquement par palier d'un mètre de hauteur pour atteindre une profondeur de 8 m. Le mobilier étant localisé en « x, y, z », un système d'Information géographique a été mis en œuvre afin d'identifier les grands ensembles du dépotoir. Les parois ont fait l'objet d'une couverture photographique complète aboutissant à une photogrammétrie de la fouille.

En 2015, un diagnostic réalisé rue du Donjon à Rouen, à une centaine de mètres au sud-est de la fouille de la rue Pouchet, a également mis en évidence un autre heurt, daté globalement de la même période (Calderoni, 2015). La fouille qui a suivie, menée selon la même stratégie, a complété nos données sur ces grands dépotoirs mais dans un environnement différent puisqu'on se situe là aux abords de la Porte Bouvreuil et que les déchets ont été jetés en partie dans le fossé entourant le donjon médiéval (Guillot, 2020). Enfin, divers diagnostics plus récents dans la ville (Guillot & Lecler-Huby, 2016 ; Roussel et coll., 2019) ont également mis au jour des heurts mais cette fois ci accumulés contre les fortifications, du côté intérieur.

Toutes ces observations archéologiques, ainsi que les recherches parallèles menées à la fois sur le mobilier et en archives, devraient déboucher sur le lancement, en 2020, d'un projet collectif de recherche intitulé « Gestion des déchets et de l'insalubrité à Rouen à la fin du Moyen Âge et pendant la période moderne ». Ce PCR pourrait s'étendre ensuite à l'ensemble des villes normandes et devrait s'achever sur un colloque et sur une publication à l’horizon 2023.

Sommaire

Volume 1 : texte

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Le contexte

1.1 Le contexte géologique
1.2 Rappel historique sur Rouen
1.3 L’environnement historique et archéologique du site

2. Modalités de l’opération

2.1 Le diagnostic de 2012
2.2 Hypothèses et cahiers des charges scientifiques
2.3 Méthodes mises en œuvre

3. Les premières occupations

3.1 Un premier fossé non daté
3.2 Des terres à jardins de la fin du Moyen Age

4. Le heurt

4.1 Des fosses dépotoir
4.2 La mise en place du heurt
4.3 La composition du heurt

5. Le mobilier céramique

5.1 Présentation du lot
5.2 Choix et méthodologie
5.3 Le corpus
5.4 Le catalogue

6. Étude archéozoologique (lignes 20 à 26, niveau z4)

6.1 Présentation liminaire du dépôt
6.2 Analyse du spectre faunique
6.3 Distributions anatomiques
6.4 Analyse des traces de découpe
6.5 Qualités des viandes consommées
6.6 Conclusion

7. La gestion municipale des déchets à Rouen (1400-1790)

7.1 Historique des parcelles de l’emprise
7.2 Les débuts d’une gestion collective des déchets urbains
7.3 Les Heurts, lieux de décharge
7.4 Le personnel

8. Le petit mobilier

8.1 Le mobilier métallique
8.2 La tabletterie en os, ivoire et en bois de cerf
8.3 Les carreaux en terre cuite

9. Synthèse générale

9.1 La constitution du heurt : date et aménagements
9.2 La composition du heurt : qui sont les habitants utilisant le dépotoir ?
9.3 La répartition du mobilier : premiers résultats

Bibliographie


Volume II : annexes

  1. Inventaire des Unités Stratigraphiques
  2. Inventaire des structures fossoyées
  3. Inventaire général du mobilier céramique
  4. Liste du mobilier inventorié (tous niveaux)
  5. Inventaire détaillé du mobilier céramique du niveau z4
  6. Inventaire général des restes osseux
  7. Inventaire détaillé des restes osseux (lignes 20 à 26, niveau z4)
  8. Inventaire général malacologique
  9. Inventaire général du petit mobilier
  10. Inventaire numismatique
  11. Les triomphes de l’abbaye des Conards,1587
  12. Inventaire des photographies et des plans
Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

GUILLOT, Bénédicte (dir.). (2015). Le heurt de Bouvereul, Rouen (Seine-Maritime) : Étude d'un dépotoir public à Rouen au XVIe siècle (Rapport de fouille, 2 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139806>.

Rapports cités dans l'introduction

GUILLOT, Bénédicte (dir.). (2020). Butte, fossé, heurt et jardins au nord du Donjon de Rouen, (XIIe-XXe siècle) (Haute-Normandie) (Rapport de fouille, 2 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0161029>.

ROUSSEL, Faustine, CARDON, Thibault, COTTÉ, Olivier & LECLER-HUBY, Élisabeth. (2019). Un heurt à l'intérieur de l'enceinte médiévale, 14 rue de Lemery, Rouen, (Seine-Maritime) (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0155369>.

GUILLOT, Bénédicte & LECLER-HUBY, Élisabeth. (2016). L'enceinte médiévale de Rouen vers la place Cauchoise (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné: Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0140064>.

CALDÉRONI, Paola (dir.), GUILLOT, Bénédicte & BÉMILLI, Céline. (2015). La contrescarpe du fossé du donjon à Rouen (Haute-Normandie) (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136672>.

GUILLOT, Bénédicte (dir.). (2012). 1 et 5A rue Pouchet, 15 à 23 rue Verte, 26 bd de la Marne, Rouen, (Seine-Maritime) (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0125110>.

Publications

GUILLOT, Bénédicte. (2018). La gestion des déchets à Rouen au XVIe siècle. Premiers résultats de la fouille préventive de deux « heurts » ou décharges publiques. Les nouvelles de l'archéologie151, 16-21. <https://doi.org/10.4000/nda.3950>.

GUILLOT, Bénédicte. (2017). Fortification et heurt : évolution du quartier au pied du donjon de Rouen (Seine-Maritime). Dans Collectif,  Journées archéologiques de Normandie, Rouen, 30 sept. - 1er oct. 2016 ( p. 221-226). Rouen : Presses Universitaires de Rouen et du Havre.

GUILLOT, Bénédicte, LECLER-HUBY, Élisabeth & LEMAÎTRE, Guillaume. (2014). Rouen (Seine-Maritime), rue Verte, rue Pouchet, premiers résultats de la fouille du « heurt du Chastel » (XVIe siècle). Dans L. Liogier (dir.), Journées archéologiques de Haute-Normandie, Rouen, 24-26 mai 2013 (p.199-202). Rouen : Presses Universitaires de Rouen et du Havre.  Disponible en ligne sur <https://books.openedition.org/purh/3984?lang=fr> (consulté le 13 décembre 2019).

Citations

L’ensemble

GUILLOT, Bénédicte (dir.), BARME, Maude, GUIHARD, Pierre-Marie, LECLER-HUBY, Élisabeth, LE MAHO, Serge, LEMAÎTRE, Guillaume, PETIT, Pauline et coll. (2019). Le heurt de Bouvereul : étude d'un dépotoir public à Rouen au XVIe siècle (Normandie, Seine-Maritime, Rouen, 1 et 5A rue Pouchet, 15-23 rue Verte, 26 boulevard de la Marne) : rapport de fouille archéologique 2015. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 5). <https://doi.org/10.34692/x88f-w486>.

Le volume 1

GUILLOT, Bénédicte (dir.), BARME, Maude, GUIHARD, Pierre-Marie, LECLER-HUBY, Élisabeth, LE MAHO, Serge, LEMAÎTRE, Guillaume, PETIT, Pauline et coll. (2019). Le heurt de Bouvereul : étude d'un dépotoir public à Rouen au XVIe siècle (Normandie, Seine-Maritime, Rouen, 1 et 5A rue Pouchet, 15-23 rue Verte, 26 boulevard de la Marne) : rapport de fouille archéologique 2015. Vol 1, Textes. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 5). <https://doi.org/10.34692/x88f-w486>.

Le volume 2

GUILLOT, Bénédicte (dir.), BARME, Maude, GUIHARD, Pierre-Marie, LECLER-HUBY, Élisabeth, LE MAHO, Serge, LEMAÎTRE, Guillaume, PETIT, Pauline et coll. (2019). Le heurt de Bouvereul : étude d'un dépotoir public à Rouen au XVIe siècle (Normandie, Seine-Maritime, Rouen, 1 et 5A rue Pouchet, 15-23 rue Verte, 26 boulevard de la Marne) : rapport de fouille archéologique 2015. Vol 2, Annexes. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 5). <https://doi.org/10.34692/x88f-w486>.

Auteur(s) / direction
CTRA
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Chronique de site
Angle des rues Verte et Pouchet à Rouen (Seine-Maritime)
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Gif-sur-Yvette, sud-ouest du rond-point de Corbeville (Île-de-France, Essonne)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2016

Numéro DAP
3
Image d'entête
DAP 3 | Gif-sur-Yvette « Rond-point de Corbeville » (Essonne)
Média
DAP 3 | Gif-sur-Yvette « Rond-point de Corbeville » (Essonne)
date expertise
octobre 2017
date achevement
février 2016
Paragraphes

La fouille réalisée en 2005-2006 sur la commune de Gif-sur-Yvette, dans l’Essonne, au lieu-dit « Le Rond-Point de Corbeville », s’inscrit dans une série d’opérations de diagnostics et de fouilles réalisées par l’Inrap sur le Plateau de Saclay dans le cadre des aménagements liés à l’Opération d’Intérêt Nationale menée par l’EPA Saclay pour la réalisation du développement du pôle scientifique sud-Paris. L’opération a permis la découverte, en rebord du plateau, des vestiges d’un village celtique de la fin du premier âge du Fer (fin du VIe-première moitié du Ve siècle av. J.-C.). Deux étapes d’occupation ont été perçues pour cette phase. Des témoins d’occupations plus récents (La Tène finale et Gallo-romaine) sont également présents.

C’est sur le caractère tout à fait exceptionnel de la découverte d’un village du Hallstatt final, cas pratiquement unique pour le Nord de la France, inédit pour l’Île-de-France, qu’il faut insister. Le site de Gif-sur-Yvette constitue désormais une référence et sa publication fera l’objet d’un article.

Ainsi, le site s’organise en deux espaces bien distincts, mais certainement liés : à l’ouest, un enclos à double fossé dont le centre est occupé par plusieurs structures bâties principalement à fonction d’habitat par la présence de céramique culinaire ; à l’est un espace parcellisé, organisé en « unités », assez régulières et comparables en surface (on peut restituer un module d’environ 70 x 30-40 m, soit une surface moyenne de 2 000 à 2 500 m2) et aux caractéristiques communes, en particulier dans la disposition des bâtiments.
Si le terme de « village » vient à l’esprit, il faut néanmoins rester prudent, car les comparaisons manquent pour cette période dans notre région. Des exemples extra régionaux et européens, existent néanmoins, en Allemagne en particulier et dans le nord de la France.
On insistera également sur la présence attestée d’une petite métallurgie du fer, d’activités liés au tissage et à l’étude des restes carpologiques et fauniques qui apporte des données inédites sur les activités, les modes de consommation et les pratiques agricoles liées à ce site.

Jattes carénées (fin du VIe s. av. J.-C.). Gif-sur-Yvette, « Rond-point de Corbeville ». DAO : David Bardel, Inrap.

Une restructuration datée de La Tène ancienne (fin du Ve siècle/début du IVe siècle) est attesté dans la partie ouest du site par la division de l’unité rurale la plus occidentale. Elle ne concerne que cette partie du site. Elle a également été perçue pour l’enclos, par la présence de céramique dans les couches de comblement les plus récentes de son fossé.
Bien après la disparition de cette occupation, sont à signaler, à l’ouest du site, quelques bâtiments de La Tène finale. Ils se distinguent d’une part par leur orientation, très légèrement différente de celle des bâtiments du Hallstatt, et par un mobilier caractéristique. Ces témoins doivent très certainement être rattachée à un habitat dont d’autres éléments ont été repérées en diagnostic dans la parcelle située immédiatement au nord-ouest de l’emprise fouillée.

Enfin, à la période gallo-romaine appartient une mare localisée dans la partie nord-est de l’emprise décapée. Une canalisation en pierres couverte de dalles y aboutit, mais qui fut peut être aussi en lien avec un puits postérieur à son comblement. Cette mare semble avoir servi de réservoir pour un réseau de distribution d’eau ou d’irrigation rayonnant dont plusieurs fossés rectilignes ont été retrouvés. Ils suivent la ligne de plus grande pente du terrain et se dirigent vers le sud et le sud-est.

Les opérations d’archéologie préventive menées depuis quelques années sur le plateau de Saclay complètent progressivement la carte du réseau de peuplement de ce secteur de l’Île-de-France, en particulier pour la période gauloise souvent mal représentée en prospection.
Le site de Gif-sur-Yvette s’inscrit dans ce contexte de connaissance du terroir protohistorique et antique du sud de l’Île-de-France, dans une partie encore modeste en données pour cette période. Nous sommes ici dans la partie la plus méridionale du territoire des Parisii, mais aussi dans la zone de frontière encore mal cernée avec les deux peuples qui lui sont limitrophes, les Carnutes à l’ouest et les Sénons, au sud (la vallée de l’Yvette étant la limite géographique généralement admise).
La découverte d’un habitat des VIe-Ve siècles av. J.-C. est remarquable, car elle ouvre le questionnement de l’origine de la constitution des terroirs protohistoriques de ce secteur, de leurs spécificités et de leurs caractéristiques tout en permettant d’en cerner déjà quelques caractères. Cela fait du village Hallstatt de Gif-sur-Yvette, une référence pour le nord de la France.

Sommaire

Volume 1

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Introduction

1.1 Circonstances de l’intervention
1.2 Etats des connaissances
1.3 Stratégies et méthodes mises en oeuvre

2. L’occupation archéologique

2.1 Présentation générale
2.2 L’occupation de la fin du Hallstatt (zones 1 et 2)
2.3 Les témoins d’une occupation de La Tène finale (zone 1)
2.4 L’occupation gallo-romaine (zones 1 et 2)

3. Conclusion

4. Les études spécialisées : les mobilier

4.1 Le mobilier céramique
4.2 Les restes fauniques du site du Hallstatt final de Gif-sur-Yvette (Essonne)
4.3 Le mobilier métallique
4.4 Les fusaïoles
4.5 Le lithique

5. Les études spécialisées : géoarchéologie et paléoenvironnement

5.1 Approche géoarchéologique
5.2 La micromorphologie
5.3 Rapport d’étude carpologique
5.4 Analyse palinologique

Bibliographies

Plaquette de communication

Table des illustrations


Volume 2

III. Inventaires technique

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

BLIN, Olivier (dir.). (2016). Gif-sur-Yvette (Essonne), Sud-Ouest du Rond-Point de Corbeville (Rapport de fouille, 2 vol.). Pantin : Inrap Centre - Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0140387>.

Publication

TOULEMONDE, Françoise. (2010). L’alimentation végétale durant la Protohistoire ancienne en Île-de-France. Étude carpologique des sites de «​ Gif-sur-Yvette Rond-Point de Corbeville » (Essonne) et Villiers-sur-Seine «​ Le Gros Buisson » (Seine-et-Marne). Revue archéologique d’Île-de-France, 3, 63-83. Disponible en ligne sur <http://www.raif.fr/images/raif-03-2010/RAIF-03-04-Toulemonde.pdf> (consulté le 11 décembre 2019).

Citations

L’ensemble

BLIN, Olivier (dir.), ALLENET DE RIBEMONT, Gisèle, BANDELLI, Alessio, BARDEL, David, CAMMAS, Cécilia, COUDERC, Jérémie ... MÉNIEL, Patrice. (2019). Gif-sur-Yvette, sud-ouest du rond-point de Corbeville (Île-de-France, Essonne) : rapport de fouille archéologique 2016. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 3). <https://doi.org/10.34692/xq10-3w25>.

Le volume 1

BLIN, Olivier (dir.), ALLENET DE RIBEMONT, Gisèle, BANDELLI, Alessio, BARDEL, David, CAMMAS, Cécilia, COUDERC, Jérémie ... MÉNIEL, Patrice. (2019). Gif-sur-Yvette, sud-ouest du rond-point de Corbeville (Île-de-France, Essonne) : rapport de fouille archéologique 2016.  Vol 1, Texte, figures et études spécialisées. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 3). <https://doi.org/10.34692/xq10-3w25>.

Le volume 2

BLIN, Olivier (dir.), ALLENET DE RIBEMONT, Gisèle, BANDELLI, Alessio, BARDEL, David, CAMMAS, Cécilia, COUDERC, Jérémie ... MÉNIEL, Patrice. (2019). Gif-sur-Yvette, sud-ouest du rond-point de Corbeville (Île-de-France, Essonne) : rapport de fouille archéologique 2016. Vol 2, Inventaires et archives graphiques. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 3).  <https://doi.org/10.34692/xq10-3w25>.

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Rond-point de Corbeville à Gif-sur-Yvette (Essonne)
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