Vous êtes ici
Actualités de l'Inrap
- (-) Remove Époque moderne filter Époque moderne
À l'occasion du colloque « Archéologie des rivages : habiter le littoral de la Préhistoire aux Temps modernes » (20 et 21 octobre 2021, musée du Quai Branly), Florence Verdin, archéologue au CNRS, et Jean-François Modat, directeur adjoint scientifique et technique à l’Inrap, évoquent la dynamique singulière et les enjeux des fouilles sur la côte aquitaine et sur le littoral des Antilles et de la Guyane, des zones riches en patrimoine archéologique, mais fortement menacées par l'érosion maritime.
Adossée à la cathédrale néo-byzantine construite au XIXe siècle (1852-1893), la Vieille Major, édifiée à partir du XIIe siècle est l'ancienne cathédrale de Marseille. Fermée au public depuis près de 30 ans, elle fait l'objet depuis 2015 de travaux qui ont exigé un suivi archéologique de l'Inrap. À l'occasion des Journées européennes du patrimoine, l'Institut présente une visite virtuelle de ce remarquable exemple d'architecture romane provençale, ancien coeur historique de la vie religieuse marseillaise.
À Rezé, l'Inrap a exhumé de remarquables vestiges d’aménagement de quais de l’agglomération antique de Ratiatum. Enfouis pendant près de 2000 ans dans un milieu humide propice à leur préservation, les poutres et autres pièces en bois ont été retrouvées dans un état de conservation remarquable.
Les archéologues de l’Inrap ont réalisé un diagnostic au couvent Saint-Antoine d’Olmeto qui a permis de documenter la construction et l’évolution de l'édifice ainsi que l’état de conservation des vestiges enfouis.
À Thue-et-Mue, l'Inrap a mis en évidence des occupations médiévales, modernes et contemporaines, attestant la présence d’un habitat rural qui se maintient de manière quasi-continue depuis le Xe–XIe siècle. Des vestiges de la Seconde Guerre mondiale ont également été exhumés.
À Châlons-en-Champagne, devant la collégiale Notre-Dame-en-Vaux, l'Inrap fouille le sous-sol d'un secteur détruit au XXe siècle. Des caves, un cimetière antérieur à la collégiale et une voie antique offrent un nouvel éclairage sur le passé de la ville.
Une recherche pionnière sur l’isotope du soufre a permis d'identifier la provenance de soldats morts à Rennes, au cours du siège opposant la Bretagne et ses alliés au royaume de France, puis inhumés au couvent des Jacobins. Rozenn Colleter, Klervia Jaouen et Clément Bataille reviennent sur ces recherches qui font l'objet de deux publications dans la revue en ligne et en libre accès PLOS ONE – Public Library of Science ONE – en partenariat avec l'Inrap, le CNRS, le Max Planck Institut, les universités d'Ottawa, Rennes II et Toulouse III.
Depuis 2013, les archéologues de l’Inrap mènent un ensemble d’études de bâti et de fouilles archéologiques documentant la construction et l’évolution d'une tour génoise isolée devenue le Fortin de Girolata, édifice militaire novateur commencé au milieu du XVIe siècle par le célèbre ingénieur génois Geronimo da Levanto.