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Archéologie d’un sport : le jeu de paume
Entrée gratuite – Réservation conseillée (lien à venir)
En écho aux Jeux olympiques et paralympiques d’Été 2024 organisés par Paris, la BnF consacre son cycle annuel « De la fouille à l’écriture de l’histoire » à l’archéologie du sport, en partenariat avec l'Inrap. Cette séance s’intéresse aux différents jeux de paume mis au jour en France.
Depuis 15 ans, 11 jeux de paume (courte paume) ont fait l’objet d’investigations archéologiques en France. Parce que les sports sont une composante importante de notre société contemporaine, en faire l’archéologie permet de renouveler le discours historique sur le sujet. À l’origine, en Europe, de pratiquement tous les jeux impliquant une balle frappée ou lancée avec un instrument tenu à la main, le jeu de paume a une longue histoire européenne, pleine de louanges.
Né au Moyen Âge, dans les rues et sur les places, le jeu de paume connaît son âge d’or en Europe occidentale au XVIe siècle.
Facilement identifiable sur les sites princiers (Écouen, Versailles, Villers-Cotterêts, etc.), le jeu de paume se jouait aussi dans les villes, les villages et dans les domaines ecclésiastiques (Abbaye royale de Saint-Denis, Château de Lourdon).
Au-delà de ses aspects sociologiques, la courte paume était aussi une activité économique comme les autres, avec parfois plusieurs dizaines de salles dans les principales villes du royaume ; les fouilles de la salle du Pélican à Rennes, du jeu de la rue Thubaneau à Marseille et de la salle du Biziou à Chinon, renouvellent nos connaissances sur l’architecture et le devenir de ces salles au sein de la cité.
La fouille la plus complète, effectuée sur le jeu de paume du roi Louis XIII à Versailles et de la maison du maître paumier, nous livre des informations précieuses sur le métier et la qualité de vie de ces artisans.
Saison Archéologie et sport
En 2024, l’Inrap consacre sa saison à la thématique « Archéologie et sport » en s’investissant pleinement dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques. Il prendra une part active aux Olympiades culturelles et favorisera pour ses projets culturels une approche croisée et des passerelles entre sportifs et chercheurs, entre scientifiques et artistes, entre monde scientifique et associatif.