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Le tir à l’arc au Néolithique, un geste aux finalités multiples
Entrée gratuite – Réservation conseillée
En écho aux Jeux olympiques et paralympiques d’Été 2024 organisés par Paris, la BnF consacre son cycle annuel « De la fouille à l’écriture de l’histoire » à l’archéologie du sport, en partenariat avec l'Inrap. Cette séance s’intéresse à l’archerie au Néolithique.
Si l’arc n’est pas apparu au Néolithique – il est déjà bien présent précédemment – son usage se diversifie au cours du Néolithique. Il sert à la chasse, bien sûr, mais aussi à la guerre qui s’impose en Europe à cette période.
Cet objet a priori commun de l’homme néolithique livre des informations majeures sur les fonctionnements techniques, économiques et sociaux des sociétés du passé. L’objet lui-même est riche d’enseignement. Les matériaux utilisés – bois, corde, armature, colle, plume – éclairent sur l’environnement, l’exploitation des ressources naturelles et les savoir-faire. L’archer, identifié dans les sépultures et sur des stèles funéraires, occupe parfois une place singulière et symbolique au sein du groupe. Ainsi, par l’étude de l’arc, de l’archer et de l’archerie, c’est tout un pan bien caché du Néolithique que cette conférence se propose de découvrir.
Saison Archéologie et sport
En 2024, l’Inrap consacre sa saison à la thématique « Archéologie et sport » en s’investissant pleinement dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques. Il prendra une part active aux Olympiades culturelles et favorisera pour ses projets culturels une approche croisée et des passerelles entre sportifs et chercheurs, entre scientifiques et artistes, entre monde scientifique et associatif.