BioarchéoDat

Pour plus d'information, consulter la présentation du GDR 3644 sur le site de l'UMR 7209 Archéozoologie et archéobotanique

Au service de grandes questions sociétales concernant l’interface homme-société-environnement-biodiversité, l’archéobotanique et l’archéozoologie produisent des quantités considérables de données souvent difficiles d’accès et trop peu valorisées. Ce projet de GDR vise à réunir les corpus de données bioarchéologiques dans des bases de données partagées, à utiliser, nourrir et valider ces dernières par une série de recherches collaboratives, à consolider les liens existant dans la communauté scientifique au-delà des limites institutionnelles et à valoriser les travaux de cette communauté scientifique émergente.

Ce projet bénéficie de l’expérience accumulée durant ces vingt dernières années, notamment au sein du réseau BioarchéoDat (2008-2011) soutenu par l’ANR, l’Inrap, le CNRS et le Muséum. Il est en interaction étroite avec le GDR 3591 "Taphonomie, Environnement et Archéologie" et le GDRE Bioarch qui poursuit les mêmes objectifs à l’échelle européenne.

Les missions du GDR 3644 sont de :

• Réunir, accroître, critiquer et valider les corpus de données archéozoologiques et archéobotaniques issues des opérations archéologiques réalisées sur le territoire national métropolitain et dans les DOM-TOM, pour les périodes comprenant le Tardiglaciaire et l’Holocène, en continuité d’échelles chronologiques et de thématiques avec le présent ;
• Valoriser ces données par une série de recherches collaboratives portant sur les thématiques fédératives que sont l’histoire de la biodiversité et de l’environnement, notamment les environnements anthropisés, l’histoire des pratiques et stratégies d’exploitation, de transformation, d’utilisation et d’usage des ressources biologiques, l’histoire de l’alimentation et de la santé ;
• Réunir, dans le respect de la propriété intellectuelle et des prérogatives de chacun des partenaires, un maximum d’archéozoologues et d’archéobotanistes autour de bases de données collectives qu’ils nourrissent et valorisent par leur expertise et leurs recherches ;
• Stimuler les interactions entre les archéozoologues et archéobotanistes travaillant sur des sites en France afin d’améliorer les standards analytiques et de dynamiser les collaborations interinstitutionnelles ;
• Valoriser le travail de la communauté concernée à travers la diffusion et la publication des résultats par tous les médias existants, tant au sein de la communauté scientifique internationale qu’auprès du grand public.