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L'apport de la génétique moléculaire à l'archéologie : la relation entre humains et animaux
Conférences
Publié le
12 mars 2012
Mis à jour le
11 mars 2016
Colloque
L'archéologie au laboratoire
Colloque international organisé par Universcience, l’Inrap et la fondation EDF Diversiterre. Auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie Vendredi 27 et samedi 28 janvier 2012.
L'archéologie au laboratoire
par Eva-Maria Geigl, Institut Jacques-Monod, CNRS
À la demande du conférencier, la diffusion vidéo de cette intervention est momentanément reportée.
L'archéogénétique, c'est-à-dire, l'étude de l'ADN préservé dans les restes biologiques,est une science archéologique relativement jeune dont l'apport à l'interprétation des sites archéologiques devient incontournable. En effet, la caractérisation génétique des restes biologiques contribue de manière importante à l'élucidation de migrations d'humains et d'animaux, de la domestication de plantes et d'animaux, à la caractérisation de la structure des sociétés préhistoriques au travers de la détermination des relations de parenté entre sépultures, la détermination du sexe, ou encore de l'identification de certains agents pathogènes et donc de certaines maladies. Le développement de la paléogénomique, pour sa part, permet de dépasser certaines limites auxquelles s'est vue confrontée l'archéologie classique : il a ainsi été possible de reconstruire des paléoenvironnements en absence de fossiles grâce à l'ADN conservé dans les sédiments ou encore de déterminer des lignées humaines inconnues des archives fossiles.
Eva-Maria Geigl, après avoir effectué des études universitaires en biologie et chimie, a orienté ses recherches vers la génétique moléculaire pour étudier l'architecture et l'évolution du génome humain. Sa rencontre avec le patrimoine préhistorique français a suscité une passion pour le domaine de la paléogénétique afin d'éclairer l'évolution biologique et culturelle de l'Homme, en particulier par l'étude des animaux qu'il a chassés ou domestiqués. Depuis quelques années, elle anime une équipe au sein d'un grand institut de biologie moléculaire.
Bibliographie sélective
E.-M. Geigl, T. Grange, B. Maureille, « Le génome néandertalien », La Science au présent, 2011, Encyclopaedia Universalis.
E.-M. Geigl, « The domestication of cattle : Insights from a joint archaeozoological-palaeogenetical venture », dans Between Sand and Sea. The Archaeology and Human Ecology of Southwestern Asia (sous la direction de N.J. Conard, P. Drechsler et A. Morales), Kerns Verlag, Tübingen, 2011.
E.-M. Geigl et T. Grange, « Eurasian wild asses in time and space : morphological versus genetic diversity », Annals of Anatomy, 2011.
E.-M. Geigl, « Palaeogenetics of cattle domestication : Methodological challenge for the study of fossil bones preserved in the domestication center in Southwest Asia, Comptes Rendus Palévol 7, 2008.
M. Pruvost, R. Schwarz, V. Bessa Correia, et al.,« Freshly excavated fossil bones are best for ancient DNA amplification », PNAS, 2007.
Bibliographie sélective
E.-M. Geigl, T. Grange, B. Maureille, « Le génome néandertalien », La Science au présent, 2011, Encyclopaedia Universalis.
E.-M. Geigl, « The domestication of cattle : Insights from a joint archaeozoological-palaeogenetical venture », dans Between Sand and Sea. The Archaeology and Human Ecology of Southwestern Asia (sous la direction de N.J. Conard, P. Drechsler et A. Morales), Kerns Verlag, Tübingen, 2011.
E.-M. Geigl et T. Grange, « Eurasian wild asses in time and space : morphological versus genetic diversity », Annals of Anatomy, 2011.
E.-M. Geigl, « Palaeogenetics of cattle domestication : Methodological challenge for the study of fossil bones preserved in the domestication center in Southwest Asia, Comptes Rendus Palévol 7, 2008.
M. Pruvost, R. Schwarz, V. Bessa Correia, et al.,« Freshly excavated fossil bones are best for ancient DNA amplification », PNAS, 2007.