Évolution d’un établissement rural du IIe siècle au VIe siècle de notre ère (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Vaucluse, Pertuis, Saint-Roch, rue Léon Arnoux)

Sous-titre

Rapport de fouille 2022

Numéro DAP
38
Image d'entête
DAP 38 | Pertuis « Saint-Roch, Rue Léon Arnoux » (Vaucluse)
Média
DAP 38 | Pertuis « Saint-Roch, Rue Léon Arnoux » (Vaucluse)
date expertise
septembre 2022
date achevement
mars 2022
Paragraphes

Le territoire de la commune de Pertuis (Vaucluse) se situe en rive nord de la Durance, à une vingtaine de kilomètres au nord d’Aix-en-Provence et à une dizaine de kilomètres au sud de la montagne du Luberon. Il se compose de la vaste plaine alluviale de la rivière au sud et des collines qui la bordent au nord. Un point de franchissement de la rivière semble avoir toujours existé à proximité, conférant à la zone une fonction de carrefour entre basse Provence, Provence alpine, et vallée du Rhône. Durant la période romaine, ce secteur situé entre Luberon et Durance fait partie de la cité d’Aquae Sextiae (Aix-en-Provence).

Sur le territoire communal de Pertuis, ont été repérés des établissements ruraux antiques isolés mais aucune agglomération secondaire, le bourg n’apparaissant dans les textes qu’à partir du Xe siècle (Tallah, 2004). Au sud-est de la commune, le quartier de Saint-Roch correspond à la zone de contact entre la plaine et les collines. En 2015 y a été conduit un diagnostic sur une emprise de 4,9 hectares vouée à l’urbanisation et à la création d’une voie nouvelle (Thernot, 2015). L’enquête avait révélé dans la partie sud-est de cette emprise, les vestiges d’un établissement rural antique et alto-médiéval sur environ 8000 m2, en limite du talus dominant la plaine alluviale. La fouille prescrite par le Service régional de l’Archéologie a été prise en charge par une équipe de l’Inrap en 2019. En 2021, un nouveau diagnostic sur les terrains situés à l’est de la première emprise a mis en évidence une aire funéraire antique, qui avait été effleurée en limite orientale de la fouille de 2019 (Thernot, 2021). La fouille de l’aire funéraire a été confiée par l’aménageur à un opérateur privé en 2022.

L’établissement rural mis au jour en 2019 couvre une amplitude chronologique allant de la période impériale romaine au début du Moyen-Âge. Cette longue durée d’occupation offre l’opportunité de suivre les évolutions de l’occupation de l’espace, de son exploitation et des modes de vie des occupants sous plusieurs aspects. Ainsi, les techniques de maçonnerie associant pierre et liant des premières phases laissent place à celles mettant en œuvre la terre crue pour l’édification de structures sur sol excavé dans les périodes tardives. Les continuités ou les modifications dans la répartition spatiale des activités se traduisent par le respect de limites et des orientations ou leur transgression au cours du temps. Des changements, qu’il restera à interpréter finement à la lumière des évolutions économiques, politiques, sociales ou religieuses, sont constatés dans le répertoire des objets en céramique, dans celui des objets en verre et en métal, et dans l’alimentation.

Les productions agricoles de l’établissement ont pu s’orienter classiquement vers le vin ou l’huile d’olive comme semble l’indiquer un chai à dolia établi au IVe siècle. Par ailleurs, dès le IIe siècle et jusqu’au VIe siècle, une probable exploitation de l’argousier (Hippophae rhamnoides L.), jusqu’ici non repérée en Narbonnaise, transparaît à partir des marqueurs chimiques ayant imprégné les fonds de bassin des deux unités de production successives (fig.1) situées aux marges de l’habitat (cf. SAS Laboratoire Nicolas Garnier - Analyses biochimiques du contenu des mortiers de bassin CV1426, CV 1425, CV1219 et CV1117, p 264 – 272). L’argousier affectionnant les terrain nus et ensoleillés est présent dans les diagrammes polliniques régionaux dès le Néolithique. Il est actuellement spontané dans les vallées bas-alpines encore affectées par les crues violentes éradiquant la végétation colonisant le lit majeur des torrents, situation que connaissait la vallée de la Durance avant les travaux de régularisation du cours d’eau entrepris au XXe siècle. Les vertus nutritionnelles et curatives de ses fruits sont connues, toutefois il reste difficile de cerner l’utilisation qui pouvait en être faite, les auteurs antiques restant peu explicites sur ce point. La mise en évidence de cette activité reposant sur la cueillette et à laquelle se sont adonnés pendant plusieurs siècles les occupants de l’établissement apporte de nouveaux éléments de réflexion sur l’économie rurale de l’Antiquité romaine et du haut Moyen-Âge.

Vue du bassin de décantation de l’unité de production orientale. L’analyse du revêtement en mortier de tuileau a permis la mise en évidence d’un marqueur chimique, l’acide palmitoléique, probable révélateur du pressage des fruits de l’argousier (Hippophae rhamnoides L.). Étude : SAS Laboratoire Nicolas Garnier, cf. p 264 – 272, Cliché : Laurent Ben Chaba, Inrap.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Présentation de l’opération

1.1. Motif de l’intervention
1.2. Contexte paysager et archéologique
1.3. Méthodes, conditions d’intervention, équipe et collaborations
1.4. Communication et valorisation

2. Les structures archéologiques

2.1. L’établissement et son évolution
2.2. L’occupation funéraire de l’Antiquité tardive

3. Les mobiliers

3.1. Le mobilier céramique
3.2. Le mobilier de parure
3.3. Le mobilier en verre

4. Synthèse

4.1. Les limites et les apports de l’étude
4.2. L’environnement agraire de l’établissement
4.3. Un accès probable
4.4. Évolution de l’établissement
4.5. Les modes de construction
4.6. Les orientations des constructions
4.7. La récurrence d’un module
4.8. Alimentation
4.9. Les activités de production : viticulture et production inédite

5. Annexes

5.1. Catalogue des sépultures
5.2. Catalogue des objets de parure et accessoires
5.3. Catalogue des monnaies
5.4. Diagrammes stratigraphiques
5.5. Datations radiocarbone des sépultures SP1393, SP1392, SP1402, SP1036
5.6. Analyses biochimiques du contenu des mortiers de bassins

Bibliographie

Liste des illustrations

II. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

THERNOT, Robert, HERNANDEZ, Jérôme, MONTARU, Diana, NAVARRO, Thomas, RAUX, Stéphanie,  RICHARTÉ-MANFREDI, Catherine, RODET-BELARBI, Isabelle, PELLÉ, Richard, GOSLAR, Tomasz, GARNIER, Nicolas. (2022). Évolution d'un établissement rural du IIe siècle au VIe siècle de notre ère : Pertuis, Saint-Roch, rue Léon Arnoux, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d'Azur (Rapport de fouilles, 1 vol.). Nîmes : Inrap Midi-Méditerranée. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0167004.

Rapports de diagnostic

THERNOT, Robert (dir.), MILLAND, Xavier. (2021). Rue Léon-Arnoux à Pertuis (Vaucluse)(Rapport de diagnostic, 1 vol.). Nîmes : Inrap Midi-Méditerranée. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0164171.

THERNOT, Robert (dir.), RICHARTÉ, Catherine, BARRA, Catherine, BOURGAREL, Nicolas, GUERIEL, Frédéric, MILLAND, Xavier. (2015). Vaucluse, Pertuis, Rue Léon Arnoux (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0141224.

Publication citée dans l'introduction

TALLAH, Linda. (2004). Le Luberon et le Pays d’Apt : Carte archéologique de la Gaule 84/2. Paris : Éditions de la Maison des sciences de l'homme. 432 p.

Citations

THERNOT, Robert (dir.), HERNANDEZ, Jérôme, MONTARU, Diana, NAVARRO, Thomas, RAUX, Stéphanie, RICHARTÉ-MANFREDI, Catherine, RODET-BELARBI, Isabelle, PELLÉ, Richard, GOSLAR, Tomasz & GARNIER, Nicolas. (2023). Évolution d’un établissement rural du IIe siècle au VIe siècle de notre ère (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Vaucluse, Pertuis, Saint-Roch, rue Léon Arnoux) : rapport de fouille 2022. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 38). <https://doi.org/10.34692/zrkr-f012>.

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Chronique de site
Rue Léon Arnoux à Pertuis (Vaucluse)
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Rapport DAP
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FR
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Text

Fouille et mise en perspective de deux enclos funéraires fossoyés circulaires protohistoriques dans leur contexte local (Grand Est, Aube, Marigny-le-Châtel, L’Épine Gérard)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2017

Numéro DAP
24
Image d'entête
DAP 24 | Marigny-le-Châtel « L'Épine Gérard » (Aube)
Média
DAP 24 | Marigny-le-Châtel « L'Épine Gérard » (Aube)
date expertise
décembre 2017
date achevement
septembre 2017
Paragraphes

La fouille de près de 5000 m² réalisée en 2014 sur la commune de Marigny-le-Châtel (Aube), lieu-dit « L’Epine Gérard », s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet d’aménagement du territoire, l’implantation du gazoduc « Arc de Dierrey » sous la maîtrise d’ouvrage de GRT gaz. Celui-ci parcours plus de 300 kilomètres depuis le nord vers le centre de la France, dont près de 88 kilomètres (266 hectares) en Champagne-Ardenne (département de l’Aube et de la Haute-Marne).
L’emprise de ce tracé a fait l’objet d’une attention archéologique particulière de la part du service régional de l’archéologie, d’abord par la prescription d’un diagnostic archéologique exhaustif sur toute la largeur de la bande concernée, parfois même d’un décapage intégral immédiat des zones soupçonnées être les plus prometteuses.
L’ouvrage traverse en effet la Seine à deux reprises dans des secteurs déjà richement documentés, en particuliers les terrains alluviaux convoités par l’exploitation de granulats, le Nogentais et dans une moindre mesure le Vaudois. Il rencontre aussi des territoires peu soumis à la recherche archéologique, le sud de la Brie, le Pays d’Othe, le Barrois, et plus généralement le plateau crayeux champenois.
Au total près de 45 occupations archéologiques ont été révélées, qui se sont traduites par près de 20 ha de prescriptions (Durost, 2016).

L’emprise de cette fouille présente justement le double intérêt d’être localisée d’une part dans un de ces secteurs de la plaine crayeuse peu sujets aux opérations archéologiques, d’autre part en rase campagne, à l’écart des traditionnels secteurs d’aménagement du territoire.
La commune de Marigny-le-Châtel se trouve en effet en Champagne crayeuse dite aussi Champagne sèche, en rive gauche de la vallée de la Seine. Elle est traversée par un petit affluent de celle-ci, l’Ardusson, qui prend sa source un peu en amont sur le territoire communal de Sainte-Flavy, avant de s’écouler sur près de 27 km jusqu’à sa confluence avec le fleuve à Nogent-sur-Seine. Le tracé de la canalisation de gaz orienté nord-ouest / sud-est, recoupe celui du ruisseau à Saint-Martin de Bossenay, avant de suivre son cours à distance en rive gauche à hauteur du village de Marigny-le-Châtel. À quelques 2 kilomètres du fond de la vallée, il s’agit de l’amorce des reliefs occidentaux, une position topographique assez remarquable.
La présence du cours d’eau induit une anthropisation précoce et pérenne de ce territoire comme le montrent les quelques opérations archéologiques réalisées à proximité.
C’est notamment le cas en rive gauche, par l’implantation d’habitats dès la fin de l’âge du Bronze, au cours de l’âge du Fer et durant la période gallo-romaine (Thomas, Fechner et al., 2008 ; Alcantara et al., 2015), ainsi que celle de nécropoles afférentes pour l’âge du Bronze, l’âge du Fer (présente opération, Filipiak et al., 2018 ; Vistel et al., 2015) et l’Antiquité (Thomas, Fechner et al., 2008).
Cela se vérifie aussi en rive droite de l’Ardusson, avec toujours des occupations funéraires sur la pente pour l’âge du Bronze et l’âge du Fer (Achard-Corompt et al., 2017, Lefebvre et al., 2019 et Daroque, 2020), et probablement de l’habitat protohistorique et antique à proximité des berges (Filipiak et al., 2021).
Ces découvertes viennent confirmer le potentiel archéologique local, esquissé déjà par quelques découvertes anciennes exceptionnelles telles que les phalères discoïdes en Bronze du trésor de Saint-Martin de Bossenay (conservées au musée archéologique de Troyes et au musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye), ainsi que par les nombreuses campagnes de prospections aériennes effectuées depuis les années 80 (Denajar, 2005).

Le présent décapage réalisé au lieu-dit « l’Épine Gérard » a été motivé par la découverte lors du diagnostic d’un vaste enclos fossoyé ouvert (18 mètres de diamètre) dépourvu de sépulture, dont les quelques fragments de céramique recueillis dans le comblement du fossé se rapportaient à une unique forme en usage au début du Bronze final sans doute passée au bûcher (Desmarchelier et al., 2013).
Lors de la fouille, un second enclos du même type bien que plus modeste en taille (5 mètres de diamètre) a été mis au jour à proximité du premier, toujours sans aucune tombe dans l’emprise des monuments ou sur les pourtours malgré une fenêtre d’observation étendue de part et d’autre des monuments.
À l’issue de la fouille, les éléments de datation sont malheureusement restés tenus pour asseoir la chronologie des vestiges, soit quelques tessons de céramique pouvant en effet se rapporter à l’étape initiale du Bronze final, en association à de l’industrie lithique à la chronologie peu assurée (grattoir et fragment de lame). Les datations réalisées sur des charbons issus du comblement inférieur des fossés ont livré sans surprise des fourchettes hétérogènes et globalement larges, comprises entre le Bronze ancien et La Tène ancienne pour le plus grand monument, entre le Néolithique ancien et La Tène ancienne pour le plus petit.
L’implantation des structures, relativement bien conservées, semble coïncider avec la présence d’un « petit monticule crayeux » bordé de légères dépressions au sein d’un plus vaste paléovallon colmaté et perpendiculaire au cours actuel de l’Ardusson. Il s’agit d’une probable zone d’écoulement naturelle des eaux de surface vers la vallée. Une érosion différenciée caractérise d’ailleurs les vestiges, signe d’un relief initial partiellement érodé et sans doute nivelé au cours du temps par l’action des travaux agricoles ayant pu emporter les structures funéraires associées, éventuellement des incinérations. Hors emprise, un troisième enclos reconnu par photo aérienne vient compléter cet ensemble, un pôle modeste qui s’inscrit en réalité au sein d’une vaste aire funéraire présente tout autour de Marigny.

En effet, comme énoncé dans le contexte archéologique, deux autres décapages réalisés dans le cadre du gazoduc « Arc de Dierrey » dans ce même secteur ont fait l’objet de rapports distincts. Ils concernaient principalement des vestiges funéraires protohistoriques, en particulier des monuments. Quelques centaines de mètres au nord de « L’Épine Gérard », au lieu-dit « Le Pont de Riom, Chemin de la Pèze », il s’agit de trois enclos fossoyés avec tombes, un circulaire et deux quadrangulaires, de trois enclos palissadés quadrangulaires, dont au moins un avec fosse sépulcrale, ainsi qu’une trentaine de tombes en fosses, inhumations et crémations confondus, sans doute dépourvues de monument, parfois aménagées de blocs de grès, et pour certaines richement dotées de dépôts céramiques et/ou métalliques (Filipiak et al., 2018). La chronologie de cette nécropole, bien déterminée grâce à l’abondant mobilier associé aux tombes, s’étend de l’étape initiale au début de l’étape moyenne du Bronze final. Quelques centaines de mètres au sud de l’emprise, un imposant enclos fossoyé quadrangulaire localisé au lieu-dit « Le Saussoir à Jollier », s’inscrit quant à lui dans la typologie des monuments aristocratiques de la fin du premier âge du Fer (Vistel et al., 2015), malheureusement dépourvu de tombe.
En rive droite de l’Ardusson, la nécropole fouillée en 2017 comportait quant à elle un grand enclos palissadé avec une tombe associée, un ensemble daté du premier âge du Fer, probablement l’étape moyenne du Hallstatt, et un second enclos de forme quadrangulaire, fossoyé, présentant deux états distincts, avec deux tombes associées pour une datation comprise entre La Tène A et La Tène D. Un dernier enclos fossoyé circulaire dépourvu de tombe mis en jour sur la parcelle adjacente lors d’un diagnostic vient compléter l’étendue de cette nécropole vers l’ouest. Une datation de la fin de l’âge du Bronze est ici suggérée de par le mobilier exhumé (Daroque, 2020).

Comme évoqué, la présence d’enclos dans cette vallée secondaire était reconnue depuis les campagnes de prospections aériennes des années 80. Les fouilles réalisées, en particulier celle-ci, ont permis de documenter ces vestiges funéraires en apportant des éléments de réponse concernant la datation, à partir de l’étape initiale du Bronze final puis au cours des âges du Fer, sur le choix de leur implantation, l’amorce des pentes de part et d’autre de la vallée, enfin l’organisation de l’espace, des pôles plus ou moins importants au sein d’une vaste zone concernée. Cette nécropole présente de nombreuses similitudes avec les contextes reconnus de la confluence Seine-Yonne, dans l’architecture des monuments (enclos fossoyés mais aussi palissadés), mais aussi des tombes (aménagement des fosses avec des blocs de grès), ainsi que dans la culture matérielle exhumée (céramique, parures, assemblages caractéristiques). Elles sont, par ailleurs, en lien avec quelques zones d’habitats contemporaines reconnues dans la vallée à proximité.

Les résultats de cette fouille, à la lecture du contexte archéologique local en cours d’enrichissement, s’inscrivent parfaitement dans l’axe 5 de la programmation nationale de la recherche archéologique consacré aux âges des métaux. Malgré l’étroitesse des fenêtres d’observation, n’offrant qu’une vision partielle des vestiges, l’opportunité de ce tracé linéaire a permis de documenter une nécropole très étendue dans le temps et dans l’espace, dans un secteur n’ayant que très peu de chance d’être impacté de nouveau par l’archéologie préventive. Il en ressort néanmoins quelques hypothèses sur l’organisation des espaces funéraires dans ce secteur, la nature et la matérialisation des sépultures, le lien avec les zones d’habitat, un fort potentiel à continuer d’explorer.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. État des connaissances avant l’opération

1.1. Les circonstances de l’intervention
1.2. Le contexte géographique et géologique
1.3. Le contexte archéologique

2. Stratégie et méthodes mise en œuvre

2.1. Les objectifs scientifiques de l’opération
2.2. Le déroulement de l’opération
2.3. Les contraintes rencontrées
2.4. La phase d’étude
2.5. Le contenu du rapport

3. Les résultats

3.1. Le terrain naturel encaissant
3.2. Les vestiges archéologiques
3.3. Les contraintes rencontrées
3.4. La phase d’étude
3.5. Le contenu du rapport

4. Conclusion

5. Annexes

5.1. La céramique protohistorique
5.2. Description de l’industrie lithique de l’enclos 1 de Marigny-le-Châtel « L’Épine Gérard », fouille Gazoduc Arc de Dierrey, tranche 2, zone 2
5.3. Le mobilier métallique
5.4. Étude carpologique de prélèvements issus des enclos du site de Marigny‑le-Châtel « L’Épine Gérard »
5.5. Les datations 14C

6. Bibliographie

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

FILIPIAK, Benoit (dir.), PEAKE, Rebecca, DAOULAS, Geneviève, LANGRY-FRANOIS Fabien (2017). Fouille et mise en perspective de deux enclos funéraires fossoyés circulaires protohistoriques dans leur contexte local : Grand Est, Aube, Marigny-le-Châtel, « L’Épine Gérard » (Rapport de fouille, 1 vol.). Metz : Inrap Grand-Est-Nord. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0147728>.

Rapports cités dans l'introduction

FILIPIAK, Benoit (dir.). (2021). Marigny-le-Châtel, Aube, « Rue des Cimetières » (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Metz : Inrap Grand-Est. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163569>.

DAROQUE, Carole (dir.). (2020). Enclos circulaire et extension d’une nécropole protohistorique : Marigny-le-Châtel, Aube, « 1, rue de la Glacière, Grand Est » (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Metz :Inrap Grand-Est. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0160255>.

LEFEBVRE, Arnaud (dir.), DUBUIS, Bastien, GONNET, Adrien & LANGRY-FRANCOIS, Fabien. (2019). Trois enclos funéraires de l’âge du Fer sur les rives de l’Ardusson : Marigny-le-Châtel, Aube « Le Bas de La Glacière » (Rapport de fouille, 1 vol.). Metz : Inrap Grand-Est. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0157202>.

FILIPIAK, Benoit (dir.), DAOULAS, Geneviève, GIROS, Romain, LE GOFF, Isabelle et coll. (2018). Marigny-le-Châtel « Chemin de la Pèze, Le Pont de Riom », Une importante nécropole de l’étape initiale du Bronze final, des fosses de piégeage du Néolithique ancien et un habitat de l’époque médiévale (Rapport de fouille, 2 vol.). Metz : Inrap Grand-Est. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0148926>.

CHARD-COROMPT, Nathalie (dir.), MONNIER, Alexandre. (2017). Un ensemble funéraire du premier âge du Fer : Grand Est, Aube, Marigny-le-Châtel, « Le Bas de la Glacière » (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Metz : Inrap Grand-Est. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0147735>.

ALCANTARA, Aurélien, MARCO, Zabeo (dir.) et coll. (2015). Marigny-le-Châtel (10), « Le Saussoir à Jollier », occupations protohistoriques et antiques. Bronze final III, Hallsatt C-D, La Tène D2, Antiquité (Ier au IVe s. ap. J.-C.) (Rapport de fouille, 5 vol.). Chaponnay : Archeodunum. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139081>.

VISTEL, S(dir.), DEBROSSE-DEGOBERTIERE (S.), GIROS (R.), ZIPPER (K.). (2015). Un enclos du Hallstatt final/La Tène ancienne : Marigny-le-Châtel, Aube, « Le Saussoir à Jollier », Gazoduc zone 2 tranche 1 (Rapport de fouille, 1 vol.). Metz : Inrap Grand-Est-Nord. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139286>.

DESMARCHELIER, Virginie (dir.), CARVALHO DE, Isabelle, DUFAYET, Clélia & GIROS, Romain. (2013). Canalisation de transport de gaz dite « Arc de Dierrey » Marigny-le-Châtel, Saint-Martin de Bossenay, Gélannes (Aube) (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Metz : Inrap Grand-Est-Nord. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129775>.

THOMAS, Y., FECHNER, K., BANDELLI, A., BOULEN, M., DELIGNE, F., DELOR-AHU, A., RICHARD, I., VAN ES, M. & YVINEC, J.-H. (2008). Marigny-le-Châtel (Aube) « Les Marnes », Occupations au Ha D3 / LT A, à La Tène D et au Haut Empire – sols, habitats et nécropole (Rapport final d’opération). Service Régional de l’Archéologie Grand Est, Châlons-en-Champagne.

Publications citées dans l'introduction

DUROST, R. (2016). De la Seine à la Seine, en passant par les plateaux : Résultats archéologiques de l’Arc de Dierrey champardennais. Bulletin de la Société archéologique champenoise, 109 (3), 49-61. Disponible sur <https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-02507874> (consulté le 14 février 2022).

DENAJAR, Laurent. (2005). Carte Archéologique de la Gaule. 10. L’Aube. Paris : Éditions de la Maison des sciences de l'homme.

Citations

FILIPIAK, Benoit (dir.), PEAKE, Rebecca, DAOULAS, Geneviève, LANGRY-FRANÇ​OIS, Fabien, WIETHOLD, Julian (coll.) & DESIDERIO, Anna-Maria (coll.). (2022). Fouille et mise en perspective de deux enclos funéraires fossoyés circulaires protohistoriques dans leur contexte local (Grand Est, Aube, Marigny-le-Châtel, L’Épine Gérard) : rapport de fouille archéologique 2017 (1 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 24). <https://doi.org/10.34692/29np-ph11>.

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