Cachettes : Architecture de la survie.

À travers l’étude de trois cas particuliers – un abri dissimulé dans une tombe du cimetière juif de Varsovie, une cachette creusée dans un chêne vieux de 650 ans à Wiśniowa (Pologne) et une grotte proche de la ville de Korolivka (Ukraine) – cette recherche sur les cachettes employées par les Juifs d’Europe centrale et orientale pour échapper aux persécutions durant la Shoah mettra l’accent sur les dimensions matérielles et spatiales de la vie en clandestinité, en soulignant leur créativité architecturale inouïe, dictée par la gravité de la menace.

Intervenante

Mêlant la recherche académique à l’art contemporain et l’architecture, Natalia Romik explore « l’architecture juive de la mémoire ». Titulaire d’un doctorat de la Bartlett School of Architecture (University College, Londres), elle mène actuellement une recherche postdoctorale intitulée « Cachettes : analyse architecturale des infrastructures de survie des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. »

Le « chêne Józef », situé dans le village polonais de Wiśniowa, dans le tronc duquel deux frères juifs se seraient abrités durant la guerre.

© Natalia Romik