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Clinique Richelieu, 22 rue Montlouis
Un décapage à Saintes, Charente-Maritime.
Chronique de site
Date de publication
20 mars 2008
Dernière modification
10 mai 2016
Un décapage de 1 000 m² en aire ouverte a été réalisé dans la continuité nord de la clinique Richelieu. Il fait suite à un diagnostic réalisé par Jean-Philippe Baigl (Inrap). Remarque préliminaire : les résultats sont donnés sous réserve de modifications ultérieures car les études sont en cours.
L'emprise de la fouille a permis de distinguer trois phases chronologiques :
- des éléments résiduels d'âge indéterminés, mais antérieurs à la période antique (2 petites fosses) ;
- 1ère moitié du Ier s. ap. J.-C. (période augusto-tibérienne ?) : un ensemble de structures excavées de formes et de dimensions variables ayant servi de dépotoir lors de leur abandon. Ces dépôts ont livré des témoins d'activité métallurgique ;
- 2e moitié du Ier au IIe s. : après une période d'abandon du site, un établissement va se développer autour d'une cour centrale (trois états de construction). La fonction de ces vestiges demeure inconnue pour le moment. On note la présence de trois structures liées à l'eau. L'une d'entre elles (16,50 m de profondeur) pourrait correspondre à un réservoir et non un puits. L'abandon de la parcelle est programmé et définitif.

Logistique pour fouiller le réservoir.
© P. Poirier, Inrap.

Éléments réemployés pour faire une margelle, tombés dans le comblement final du réservoir.
© J.-M. Femenias, Archéopuits.

Fond du réservoir.
© J.-M. Femenias, Archéopuits.

Hauteur du creusement observé depuis le fond du réservoir
© J.-M. Femenias, Archéopuits.