A Saint-André-de-Sangonis, Hérault, la fouille a eu lieu suite à un terrassement extensif d'environ 3 ha, complété par une longue série de sondages linéaires.

Dernière modification
10 mai 2016

Le Lagarel est un petit affluent de la rive droite de l'Hérault. Ses abords ont été fréquentés durant la Préhistoire récente et l'Antiquité.

Le Lagarel
Saint-André-de-Sangonis/Le Lagarel
Sépulture néolithique. Cl. Inrap.

L'aménagement le plus ancien est une fosse datée du Néolithique ancien (épicardial). L'excavation est isolée. Son comblement a révélé la présence d'une inhumation. Les autres creusements sont attribués au Néolithique final II (groupe de Roquemengarde) et témoignent d'un habitat dont les surfaces de circulation ont été effacées. Les identifications concernent essentiellement des silos et des « caves » équipées de courtes rampes d'accès. La fouille des remplissages a révélé un mobilier céramique abondant. Trois nouvelles inhumations ont été par ailleurs observées. Les abords du ruisseau ne seront réinvestis que dans le courant du Ier s. av. notre ère. Un établissement arasé a été identifié sous la forme d'excavations dont trois fondations de pressoirs viticoles. Le paysage environnant a été abordé par l'intermédiaire de chemins et de linéaments parcellaires. Le site est abandonné dans le courant du IIe s. Aux abords de l'un des axes de circulation se développe une nécropole dans le courant du IVe s. Près de 120 sépultures ont été étudiées qui relèvent d'une fréquentation prolongée dans le courant du Ve s. Un établissement daté des Ve-VIe s. se développe dans le même temps sur la rive opposée du cours d'eau. Deux cabanes excavées ont été mises au jour. Les remplissages qui suivent l'abandon du site ont révélé un mobilier céramique de fabrication locale, mais également importé d'Afrique du Nord.