Une occupation du Paléolithique supérieur au Mas d'Azil

Après la mise en œuvre d’un diagnostic archéologique qui a permis de mettre au jour des vestiges rares (faune et silex taillés du Paléolithique supérieur), le SRA a prescrit une fouille préventive conduite par l’Inrap qui se déroule en deux phases.

La première étape, achevée en novembre 2017, avait conduit au nettoyage complet de la surface du talus rocheux longeant la RD 119 jusqu’au Centre d’interprétation, ce qui avait permis d’identifier plusieurs lambeaux de niveaux archéologiques et d’en réaliser une cartographie exhaustive.
La grande densité des vestiges présents, attribuables au Magdalénien (entre 17 000 et 12 000 ans avant notre ère), a permis de confirmer la nécessité de réaliser la deuxième phase de l’opération, à savoir la fouille complète des niveaux archéologiques susceptibles d’être détruits lors de l’entretien du filet pare-bloc.

La nouvelle phase de fouilles, qui a lieu actuellement, permettra de recueillir et d’exploiter les informations relatives aux derniers chasseurs-cueilleurs de cette période du Paléolithique supérieur. Elles compléteront avantageusement les données déjà récoltées dans ce site majeur de la Préhistoire européenne.

La grotte du Mas-d’Azil fait, depuis plusieurs années, l’objet d’un programme de recherche coordonné par des chercheurs de l’Inrap et de l’université de Toulouse Jean-Jaurès (laboratoire TRACES du CNRS).

Fouille en cordée menée sur la paroi rocheuse de la grotte du Mas-d'Azil (tronçon de la RD119).

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Frédéric Messager, Inrap

Fouille en cordée menée sur la paroi rocheuse de la grotte du Mas-d'Azil (tronçon de la RD119) : en bas Céline Pallier, Laure-Amélie Lelouvier, et Marc Jarry, archéologues à l'Inrap.

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Marie-Nöelle Gallois, Inrap

Fouille en cordée menée sur la paroi rocheuse de la grotte du Mas-d'Azil (tronçon de la RD119) : Marc Jarry et Céline Pallier, archéologues à l'Inrap.

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Marie-Noëlle Gallois, Inrap