Formations doctorales et professionnelles : retour sur expériences de l’ANR MAGI

Dans le cadre du programme Magi (Manger, boire, offrir pour l’éternité en Gaule et en Italie préromaines, 2013-2017), financé par l’ANR, nous avons organisé plusieurs types de sessions de formation à l’archéologie des produits biologiques s’adressant à des publics diversifiés : une formation doctorale en Italie (Rome et Cerveteri), deux écoles thématiques du CNRS (Bibracte et Vannes) et enfin une formation professionnelle à Quimper en collaboration avec l’INRAP. Chacun de ces événements fut d’une grande richesse scientifique et pédagogique avec des interactions et échanges nombreux entre professionnels de différentes disciplines. L’objectif était de présenter les différentes méthodes permettant d’accéder à la connaissance des matériaux organiques contenus dans des récipients archéologiques. À partir de l’exemple concret de céramiques appartenant à différentes périodes (du Néolithique au Moyen Age), ont été abordés (1) les protocoles de préservation et de prélèvement adaptés aux différentes analyses (archéobotaniques, paléogénétiques, chimiques), (2) les types d’analyses possibles en fonction des contextes, du matériel et des problématiques, (3) le potentiel ainsi que les limites de chaque type d’analyse, (4) la difficulté d’interprétation/contextualisation des résultats, (5) le recours à l’archéologie expérimentale, (6) les modes de diffusion/publication des résultats.

Nous proposons durant cette communication de tirer le bilan de l’expérience de formation du programme ANR Magi en soulignant les avantages et les inconvénients de chacun des trois types d’expérience pédagogique (formation professionnelle de deux jours, école thématique d’une semaine, formation doctorale d’une semaine).

Mots clés : formation, école thématique, protocoles terrain, protocoles prélèvements, analyses, archéologie expérimentale, valorisation scientifique