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La place des données bioarchéologiques dans les services régionaux de l'archéologie : constat et retours d'expérience

Conférences
Publié le
28 novembre 2019
Mis à jour le
25 mars 2020
Colloque
Bioarchéologie : minimums méthodologiques et référentiels communs, nouvelles approches
Ce quatrième séminaire scientifique et technique s’est tenu à Sélestat en Alsace, à l'auditorium de la Bibliothèque Humaniste, les 28 et 28 novembre 2019. Il a été organisé par Carine Carpentier (Inrap), Rose-Marie Arbogast (CNRS), et Philippe Kuchler (Archéologie Alsace).
Élise Nectoux (Drac Auvergne-Rhône-Alpes - UMR 5138 ArAr), Denis Guilbeau (Drac Occitanie - UMR 7055 PréTech) et Ewen Ihuel (Drac Nouvelle-Aquitaine - UMR 7055 PréTech)
Depuis la « loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine » (LCAP) de 2016, l’environnement constitue une composante à part entière du champ de l’archéologie lorsque son étude renseigne sur le contexte archéologique. Dans ce cas, il est du ressort des services régionaux de l'archéologie (SRA) de le prendre pleinement en compte dans le cadre de leurs prescriptions.
À travers cette communication, nous proposons d'établir un constat sur l'intégration des données bioarchéologiques et, plus globalement, paléoenvironnementales, dans les missions des SRA. Ce retour d'expérience, non exhaustif, permet de constater l'extrême hétérogénéité des pratiques d'un service à l'autre et, dans certains cas, d'un agent à l'autre. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait : contexte environnemental, cadre institutionnel (répartition régionale inégale des spécialistes du paléoenvironnement), problématiques scientifiques, etc. Ainsi, les outils mis à la disposition des agents du ministère de la Culture (ex : carte archéologique nationale, CTRA, ...) ne permettent pas toujours d'intégrer pleinement ces données à leurs missions. Pourtant, les prescriptions comportent le plus souvent un volet paléoenvironnemental, plus ou moins étoffé, et les interventions d'archéologie préventive mettent au jour des données qui sont le plus souvent exploitées. Au niveau national, les pratiques demeurent amplement perfectibles et ce séminaire est une occasion donnée aux spécialistes de s’exprimer sur ce qu'ils attendent en matière de « minimums méthodologiques ». À défaut d’avoir des programmations régionales et explicites de la recherche sur les données paléoenvironnementales, les conclusions de ces rencontres seront utiles aux agents des SRA ; elles nourriront leurs pratiques et permettrons d’esquisser des solutions d’amélioration.
Mots clés : bioarchéologie, prescription, service régional de l'archéologie (SRA)