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Histoire de Nanterre : le regard de l'archéologue (Hauts-de-Seine)
En misant sur l'archéologie préventive, la ville de Nanterre et ses habitants ont retrouvé un riche passé : de possible capitale des Parisii aux abris de défense passive de la Seconde Guerre mondiale. Archéologue à l'Inrap et Nanterrien, Nicolas Samuelian signe un Mémoire de fouilles consacré à cette histoire de la ville en devenir, s'écrivant au fil des découvertes et des aménagements.
Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur la ville de Nanterre ?
Nicolas Samuelian : Mon point de départ a été le Proche-Orient, où j’ai travaillé en tant que préhistorien sur l’Épipaléolithique - une période située entre le Paléolithique et le Néolithique, quand les derniers chasseurs-cueilleurs du Proche-Orient deviennent sédentaires. J’ai fouillé pendant une vingtaine d’années en Israël. Dans un premier temps sur le site natoufien d’ Aïn Mallaha-Eynan, sous la direction de François Valla (CNRS) et Hamudi Khalaily (Israel Antiquities Authority) puis sur le site néolithique de Beisamoun dirigé par Fanny Bocquentin (CNRS) et H. Khalaily (IAA). J’ai fait ma thèse sur le site de Mallaha tout en étant à l’Inrap. J’ai vécu en famille à Jérusalem pendant trois ans, jusqu’en 2014.. À notre retour en France, nous avons quitté Paris pour nous installer à Nanterre en 2015, en ignorant son potentiel archéologique et que l’aventure pouvait être au bout de la rue ! Je me suis donc adapté à ce nouveau territoire en travaillant de manière diachronique : depuis la période gauloise jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Le chantier de fouille du square Lebon en 2021.
© Pascal Raymond, Inrap
Que sait-on de l’archéologie de Nanterre ?
N.S. : Courant XIXe, début XXe, les découvertes archéologiques étaient fortuites un peu partout. À Nanterre, elles étaient liées notamment à l’activité d’exploitation des grandes carrières de calcaire et de sable qui ont servi à la construction de bâtiments sur la commune et à Paris au cours de l’haussmannisation de la capitale. Ainsi une tombe à char a été découverte en 1899, lors de l’extraction de sable dans la carrière Hubert et dont les éléments métalliques sont exposés au musée d’Archéologie nationale (MAN) à Saint-Germain-en-Laye ainsi qu’un trésor monétaire découvert en 1904 dans une cour de l’hôpital de Nanterre et conservé au Musée Carnavalet. Ce sont des découvertes spectaculaires que l’on ne pouvait pas vraiment manquer à l’époque, mais les vestiges archéologiques qui correspondaient à des indices plus ténus ont été détruits.
Nécropole du premier Moyen Âge – Parvis de la cathédrale Sainte-Geneviève – fouille – Edmond Servat (1973).
© Yves Saudmont
La percée d’un nouveau tronçon de l’A86 à Nanterre en 1994 a engendré la fouille d’une partie du village gaulois.
© Christian Piozzoli, DRAC Île-de-France
La première « vraie » fouille a eu lieu il y a cinquante ans (1973) sur le parvis de la cathédrale, quand l’ancienne église a été reconstruite en cathédrale moderne. Cette fouille était dirigée par E. Servat missionné par la Direction des Antiquités Historiques de la Région Parisienne. En 1992-1993, a eu lieu, sur la place du Marché, la fouille de sauvetage de vestiges d’époque médiévale et moderne du Nanterre ancien par José Ajot (Afan). Les premières fouilles préventives sont quant à elles nées à l’occasion du tracé de l’A86 dans ce secteur, au milieu des années 1990, sous la direction de Jean-Claude Durand (Afan). Elles mettent au jour les vestiges d’une grosse occupation parisii, organisée selon des axes de voiries où l’on distingue des quartiers d’habitation et d’artisanat. Ce passé gaulois n’avait jusqu’alors été appréhendé que par les textes et les découvertes fortuites. Plus tard, au début des années 2000, la fouille d’Antide Viand (Inrap) à proximité complètera nos connaissances sur cet habitat groupé que l’on continue depuis d’explorer à la lumière des prescriptions de ces vingt dernières années. Cette agglomération du Ier siècle av. J.-C s’installe par-dessus une nécropole des IVe et IIIe siècle dont on ne connaît pas l’habitat.En résumé, cela fait une trentaine d’années que des archéologues, habitant à Nanterre, suivent le développement urbain, et donc archéologique, de la commune : José Ajot, dans les années 1990, Antide Viand au début des années 2000, et moi-même, assisté d’autres archéologues de l’Inrap tels que François Renel, Laure Pecqueur, Jacques Legriel et Gabriel Drwila.
Pour écrire ce Mémoire de fouilles, je disposais donc de toutes les informations de ce qui s’était fait ici depuis le XIXe siècle. Pour les fouilles plus anciennes, je suis retourné aux sources, au musée de Saint-Germain-en-Laye pour sélectionner par exemple les très belles planches qui sont reproduites au début de la publication. Pour les fouilles plus récentes, je disposais des rapports d’opération (diagnostics et fouilles) de mes collègues.
Les berges de la Seine au pied du mont Valérien sont largement composées d’une accumulation de sédiments charriés par le fleuve : les alluvions.
©MAN, Centre des archives, fonds Guégan, 2019004/10, 8e fascicule.
À quand remonte l’occupation de Nanterre ?
N.S. : Les premiers indices certains d’occupation remontent au second âge du Fer, dès la fin du IVe s. av. J.-C. Au IIe s. av. J.-C. Nanterre est désormais, sinon la « capitale », du moins une agglomération de premier ordre des Parisii, sans rupture brusque entre l’époque gauloise et la romanisation. Cette chronologie pourrait très bien, à la lumière de prochaines opérations archéologiques, être reculée jusqu’au Paléolithique comme ce fût le cas sur la commune voisine de Rueil-Malmaison dans les années 1990 lors des travaux de construction de l’A86. Du mobilier datant du Néolithique et de l’Age du Bronze ont été découverts à Nanterre, mais leur faible quantité complique leur caractérisation.
Sarcophage du Bas-Empire, rue Sadi Carnot.
© Jacque Legriel, Inrap
Fouille au square Lebon.
© Inrap
Fouille du square Lebon. Un four de potier antique.
© Claire Marcel, Ville de Nanterre
Depuis trois ou quatre ans, c’est surtout l’époque moderne qui émerge au fil de nos interventions, notamment le collège des Génovéfains, devenu au XVIIIe siècle collège royal et qui fait désormais l’objet d’une fouille programmée depuis 2022.
Fouille d'un cimetière de l'’époque mérovingienne (fin Ve siècle-début VIe siècle.) autour de l’église Saint-Maurice (actuelle cathédrale Sainte-Geneviève, rue de l’Église).
© Laure Pecqueur, Inrap
Dans quelle mesure la construction du collège a-t-elle modifié l’urbanisme de Nanterre ?
N.S. : Ce collège est composé de plusieurs bâtiments, de parcs. Il mesure deux hectares et occupe 10 % du village, ce qui constitue un bouleversement démographique, urbanistique, économique et sociologique. Subitement, on compte 300 personnes supplémentaires –élèves avec leurs domestiques –, soit un apport de plus de 10 % de population.
Même si le collège n’est plus visible aujourd’hui, le parc des Anciennes Mairies en est un héritage direct. En effet, bien que le collège ait été vendu en 1797 pour le remploi de ses pierres, son emprise a été très peu construite depuis. À l’exception de quelques hôtels particuliers, la surface est restée en jardin. Ainsi, le parc actuel se superpose parfaitement au plan de l’ancien collège.
Diagnostic archéologique au parc des anciennes mairies (2020) révélant les fondations et les caves du collège royal.
© Nicolas Samuelian, Inrap
Diagnostic archéologique au Parc des anciennes mairies (2020) révélant les fondations du collège royal.
© Nicolas Samuelian, Inrap
Vue zénithale de la fouille du corps de logis du collège royal.
© Claire Macel, Ville de Nanterre
En mettant au jour les vestiges du collège, construit en 1642, on met aussi au jour un habitat plus ancien, et un système de voirie différent, pour lequel nous n’avions aucun plan jusqu’alors : le plus ancien date de 1688. Nos fouilles alimentent donc une première phase de l’époque moderne sur laquelle on ne sait pas grand-chose. Les archives sont rares. Soit parce qu’elles n’ont pas été encore découvertes, soit parce qu’elles ont été détruites lors de la Révolution ou de la Commune. On dispose néanmoins de registres tenus par les moines consignant toutes les transactions immobilières. Ces cahiers d’ensaisinement sont disponibles aux Archives nationales. Une description plus poussée de tous ces biens, avec l’aide d’un archiviste, permettrait d’identifier sur un plan toutes les parcelles. On sait aussi, grâce à son autobiographie, que le Père Beurrier, initiateur de la construction du collège, a racheté des terrains où des maisons ont été détruites. À l’époque, Nanterre était un bourg intra muros, qui a gardé longtemps sa vocation agricole. On trouve encore des petites rues sinueuses dans le centre-ville qui ont gardé ce cachet ancien, d’anciens corps de ferme avec de grosses portes cochères par lesquelles passaient les charrettes et les bœufs. Ce n’est qu’avec l’arrivée du chemin de fer, en 1837, que Nanterre est sorti des murs et a grandi comme on le connaît actuellement.
Comment se déroule la fouille du collège ?
N.S. : La fouille se déroule au mois de juin pendant quelques semaines grâce à l’aide d’étudiants bénévoles en archéologie. Ce travail collectif a permis de dégager une partie du rez-de-chaussée du corps de logis du Collège composé d’épais murs en pierres de taille, de profondes caves voûtées, d’un escalier, d’un sol pavé, etc. mais aussi un bâtiment plus ancien détruit pour laisser place au projet du collège. Face à la bonne préservation des vestiges j’ai demandé à la municipalité l’autorisation de doubler la surface de fouille et construire un bâtiment qui permettrait de protéger ces vestiges très visuels afin qu’ils puissent être inclus dans le projet initial d’extension du parc municipal.
Diagnostic archéologique au Parc des anciennes mairies (2020).
© Claire Macel, Ville de Nanterre
N’y-a-t-il pas d’autres vestiges archélogiques liés au collège royal ?
N.S. : À ce collège des Génovéfains sont associées d’autres découvertes réalisées ces dernières années, et notamment celle de la carrière de La Folie. Le nom de la carrière dérive de la présence sur le site d’une « folie » (du latin folium : « feuille ») - une maison de plaisance à l’écart de la ville, au milieu de champs, à mi-chemin entre les villages de Nanterre et de Colombes. Or le père Beurrier a racheté cette maison précisément pour son sous-sol riche en calcaire, dont il a extrait des pierres pour la construction du collège Royal en 1642.
L’exploitation de la carrière a continué jusqu’au XIXe siècle. En 1939, elle a été aménagée en abri de défense passive pour l’accueil des réfugiés des bombardements aérochimiques. La grande galerie principale restante a été découpée et cloisonnée et je suis parvenu à reconstituer deux cheminements : un pour les personnes mises simplement à l’abri, et un autre pour les personnes « contaminées » : une enfilade de petites pièces avec des sanitaires. On trouve encore des installations avec un circuit d’évacuation d’eau. Sur les murs, on peut encore lire des inscriptions tels que « attendez votre tour », « déshabillez-vous », « soins des yeux », etc.
Galerie de la carrière de la Folie, dont le ciel de carrière avait été renforcé en 1861 par des arches maçonnées.
©Nicolas Samuelian, Inrap
Enfin ces dernières années, la carrière a été squattée et dégradée. C’est aussi un lieu d’exploration urbaine, d’Urbex, que nous avons fait fermer, mais qui est néanmoins systématiquement rouvert. L’étude du site de la Folie offre une traversée du temps, jusqu’à aujourd’hui.
La Folie est-elle le seul vestige datant de la Seconde Guerre mondiale à Nanterre ?
N.S. : Les photographies aériennes montrent dans un secteur de Nanterre des batteries antiaériennes, des tranchées-abris, des canons de DCA dont il ne reste rien aujourd’hui. La reconstitution de l’histoire de ces installations par les documents et les archives administratives est très lacunaire et complexe. On sait par exemple qu’en 1935 une loi pour la défense passive des civils a imposé soit d’utiliser des abris existants, artificiels ou naturels (métros, caves, d’immeubles, carrières…), soit d’en construire ex-nihilo : la tranchée-abri qui a été découverte à Nanterre, le long de l’ancienne rue de Bezons, est un exemple de ces derniers. D’autres abris de ce type existaient à Nanterre, mais beaucoup ont été démolis par la suite car ils gênaient le développement urbain d’après-guerre.
Vue d’ensemble de la tranchée-abri, le long de l’ancienne rue de Bezons.
© Nicolas Samuelian, Inrap.
D’un point de vue esthétique, ces abris ne présentent d’ailleurs pas d’intérêt. La tranchée-abri de la papeterie de la Seine est une construction en béton « moche ». Mais les témoins physiques de cette époque suscitent un regain d’intérêt, comme on le voit bien en Normandie. En région parisienne, l’un de mes collègues pilote un programme de recherche sur les conflits contemporains, des guerres napoléoniennes à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la guerre de 1870 dont une redoute qui a été découverte à l’occasion de travaux préventifs sous les fondations de l’hôpital de Nanterre. Elle s’insère dans une série de fortins disposés le long de la boucle de Gennevilliers, sur les bords de Seine, faisant face aux armées prusiennes stationnées sur la rive opposée.
Vous citez un autre bouleversement lié à l’aménagement du collège royal qui est la construction d’un aqueduc...
N.S. : Pour leurs besoins personnels (consommation d’eau, bassins, etc.), les Génovéfains avaient capté l’eau des sources qui se trouvent en hauteur, sur le mont Valérien. Les Nanterriens n’avaient, eux, que l’eau de la Seine, située à un kilomètre du village, ou l’eau des puits, qu’il fallait chercher à six ou huit mètres de profondeur et qui était souvent dégradée à cause du lisier en surface qui polluait les nappes phréatiques. Quand les Génovéfains se sont installés, ils ont capté à leur avantage exclusif les eaux du mont Valérien en construisant des « pierrées », c’est-à-dire des conduits en pierre sèche alimentant le collège. Les habitants avaient tout de même accès à une fontaine, mais supprimée en 1749, d’où un mécontentement qui a poussé les Nanterriens à construire leur propre aqueduc en 1760, non sans engendrer un conflit avec les religieux. Cet aqueduc a permis d’alimenter plusieurs fontaines publiques, que j’ai pu localiser sur les plans anciens, où les habitants s’approvisionnaient en eau douce, avant la mise en place d’un vaste réseau de canalisations à partir d’un réservoir situé sur le mont Valérien. L’aqueduc se voit aujourd’hui menacé par la construction d’une nouvelle ligne de métro, la ligne 15. Ces connaissances sont acquises notamment grâce à l’action de la Société d’histoire de Nanterre, qui permet de mettre en lumière certains projets et entraîner des suivis archéologiques, en lien avec la DRAC.
La galerie de l’aqueduc des habitants dans laquelle circule une canalisation est accessible par un regard qui permettait l’entretien et les réparations du réseau d’adduction d’eau. Ce regard, aujourd’hui invisible en surface, car arasé, prenait autrefois la forme d’une maison située le long de la chaussée.
© Nicolas Samuelian, Inrap
Quel rôle jouent la Société d’histoire de Nanterre (SHN) et la mairie de Nanterre dans la mise en valeur de ce patrimoine archéologique ?
N.S. : La SHN a une cinquantaine d’années. Elle compte près de 350 adhérents et j’en suis un membre actif. C’est une société savante très dynamique : elle organise des évènements trois à quatre fois par mois, des conférences et des visites qui sont très suivies, et elle publie de trois à quatre livres chaque année. J’ai ainsi collaboré à l’écriture d’un livre qui vient de paraître, Nanterre : 2 500 ans d’histoire, où je me suis chargé de la partie archéologique. Ce livre fonctionne bien, car il traite aussi l’histoire politique, sociologique et moderne de la ville : le théâtre des Amandiers, les bidonvilles, etc. La SHN est composée de plusieurs anciens de la mairie, ce qui facilite aussi les contacts avec les différents acteurs municipaux. Il se trouve que la mairie est très sensible à la question du patrimoine. Le maire vient toujours aux journées portes ouvertes ou pour une visite à titre privée sur les fouilles. Il assiste aux conférences et vient chaque année à l’Assemblée générale de la Société d’histoire. Il prend la parole et, de ce point de vue, adopte une posture militante. C’est la mairie qui finance la reproduction du Mémoire de fouilles. La ville joue vraiment le jeu de l’archéologie préventive. Tous les feux sont au vert à Nanterre ! À chaque fois que l’on propose quelque chose, on arrive à le faire.
Archéologie dans la ville. Le chantier de fouille du square Lebon en 2021.
© Pascal Raymond, Inrap
Si nous pouvons sensibiliser la population, les élus, la mairie, c’est aussi grâce au travail que mène la Société d’histoire depuis cinquante ans. Il s’agit d’un travail de « bon lobbying ». Nous recevons toujours de très bons retours lorsque nous organisons des visites. La fouille du collège royal coïncide avec les Journées européennes de l’archéologie où nous proposons des animations, via des stands de l’Inrap, de l’Office de tourisme, de la Société d’histoire, et de la Maison de l’archéologie de Nanterre (MSH Mondes). Cela crée un « petit village archéologique » dans le parc qui accueille des centaines de visiteurs chaque jour. Les gens y amènent leurs enfants pour les jeux et en profitent pour visiter le chantier de fouille.
Quelle place occupe la valorisation des fouilles archéologiques dans votre travail ?
N.S. : Notre objectif à Nanterre et à l’Inrap en général, est de sensibiliser les gens à leur patrimoine. Les enfants – mais les adultes aussi – ont toujours cette idée que les fouilles se déroulent forcément en Égypte ou en Grèce, alors qu’il existe aussi des choses très intéressantes à Nanterre, là où ils vivent. Lorsque je donnais mes premières conférences à Nanterre, je m’apercevais que les gens s’étonnaient toujours d’avoir autant de choses sous leurs pieds. « Mémoire de fouilles », un document de 40 pages, permet de divulguer une synthèse de ces fouilles, de la période gauloise à la Seconde guerre mondiale.
Le corps de logis du collège royal fait l’objet d’une fouille programmée depuis l’année 2022. Elle est ouverte au public pour les Journées européennes de l’archéologie.
©Hamid Azmoun, Inrap
J’aime beaucoup ce travail de valorisation. Outre ce Mémoire de fouilles, mon objectif est de publier dans des revues qui ne s’adressent pas au même public : à destination de la communauté scientifique mais aussi au grand public comme dans Nanterre info (mensuel de la commune) qui, grâce à un tirage de 43500 exemplaires, permet d’obtenir une large audience. Ça donne du sens à notre travail et c’est très valorisant.
- Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur la ville de Nanterre ?
- Que sait-on de l’archéologie de Nanterre ?
- À quand remonte l’occupation de Nanterre ?
- Dans quelle mesure la construction du collège a-t-elle modifié l’urbanisme de Nanterre ?
- Comment se déroule la fouille du collège ?
- N’y-a-t-il pas d’autres vestiges archélogiques liés au collège royal ?
- La Folie est-elle le seul vestige datant de la Seconde Guerre mondiale à Nanterre ?
- Vous citez un autre bouleversement lié à l’aménagement du collège royal qui est la construction d’un aqueduc...
- Quel rôle jouent la Société d’histoire de Nanterre (SHN) et la mairie de Nanterre dans la mise en valeur de ce patrimoine archéologique ?
- Quelle place occupe la valorisation des fouilles archéologiques dans votre travail ?