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Paléoparasitologie et archéologie préventive : les directions à privilégier
Ce quatrième séminaire scientifique et technique s’est tenu à Sélestat en Alsace, à l'auditorium de la Bibliothèque Humaniste, les 28 et 28 novembre 2019. Il a été organisé par Carine Carpentier (Inrap), Rose-Marie Arbogast (CNRS), et Philippe Kuchler (Archéologie Alsace).
Matthieu Le Bailly (Université de Franche-Comté)
La paléoparasitologie étudie les marqueurs de présence des parasites dans les sites archéologiques. Bien que les formes du parasitisme et les types de marqueurs soient multiples, ce sont les œufs des vers digestifs qui intéressent principalement les spécialistes. L’explication résident dans les informations nombreuses qui découlent de leur étude, et qui répondent à de nombreuses problématiques de l’archéologie.
Santé, hygiène, alimentation, organisation des habitats, présence animale, ou gestion des déchets, sont des questions auxquelles la paléoparasitologie peut contribuer.
En archéologie préventive, les contextes sont nombreux dans lesquels l’analyse des parasites anciens peut être réalisée. Néanmoins, certains contextes répondent mieux que d’autres, comme les structures en creux (latrines, dépotoirs, et fosses de tannerie) et les contextes d’inhumations (sépultures individuelles, collectives ou nécropoles). Chaque contexte apporte des informations à différentes échelles et se complète à terme pour fournir une connaissance approfondie des populations anciennes, et une vision globale des interactions hôte/parasite/environnement.
Mots-clés : archéologie, parasitologie, vers digestifs, alimentation, santé, habitats anciens