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Standardiser les prélèvements des restes biologiques : une nécessité ou un luxe ? L'expérience des cousins belges
Ce quatrième séminaire scientifique et technique s’est tenu à Sélestat en Alsace, à l'auditorium de la Bibliothèque Humaniste, les 28 et 28 novembre 2019. Il a été organisé par Carine Carpentier (Inrap), Rose-Marie Arbogast (CNRS), et Philippe Kuchler (Archéologie Alsace).
Alexandre Chevalier, Sidonie Preiss, Quentin Goffette, Mona Court-Picon et Paolo Spagna (Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique)
Sur un chantier de fouille, l’archéologue est très fréquemment confronté à des vestiges organiques, ou biorestes. Qu’ils soient visibles ou invisibles, rares ou abondants, ils sont souvent source de questionnements : Que prélever ? Où, comment et en quelle quantité ? Quelles sont les conditions de stockage idéales ? Quelle est la marche à suivre pour tamiser les sédiments ?
Confrontés à des prélèvements très disparates, souvent à vue, ou sans réelle question de recherche ainsi qu’à des méthodologies d’extraction très différentes, l’équipe d’archéosciences de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique a décidé de rédiger un ouvrage visant à répondre aux questions des archéologues et à standardiser les processus d’échantillonnage afin de pouvoir disposer d’un matériel d’étude pertinent et cohérent. Nous mentionnerons les problématiques qui ont concouru à la genèse de ce manuel par quelques exemples de terrain, parcourrons rapidement ce qu'il propose et ce qu'il n'aborde pas et ferons un bilan de son impact auprès des archéologues quelques années après sa première parution fin 2016.
Mots clés : échantillon sédimentaire, prélèvement, standardisation, extraction, bioarchéologie