La lettre
d'information n°134

Pilotées par l’Inrap sous l’égide du ministère de la Culture, ces Journées ont mobilisé l’ensemble de la communauté archéologique en France métropolitaine et outre-mer.

Le musée de la Romanité, dont l'Inrap est partenaire, a ouvert ses portes le 2 juin 2018. Son parcours muséographique, allant du VII^e siècle av. J.-C. au Moyen Âge, propose aux visiteurs une approche didactique et innovante de l'Antiquité.

Le département de l'Aube et l'Inrap présentent, jusqu'au 30 décembre 2018, l'exposition "Arkéaube. Des premiers paysans au prince de Lavau (-5300/-450)" à Troyes. Un voyage dans l'Aube d'avant notre ère, de la révolution du Néolithique à l'âge du Fer.

Depuis 2014, le collège Anne Franck, à Saint Dizier, propose une « classe archéologie ». Cette initiative, menée en partenariat avec l’Inrap, a reçu le prix du public dans le cadre de l’appel à projets pour la 8e Journée nationale de l'innovation du ministère de l’Éducation nationale.

Les recherches menées portent, entre autres, sur un habitat dont les textes attestent la présence dès le IXe siècle. Les archéologues cherchent à retracer son évolution qui s’étend de la période mérovingienne (VIe siècle) jusqu’à fin de la période médiévale (XIVe-XVe siècles) ainsi que l’organisation globale du village.

Témoins de l'existence d’un quartier d’habitat, ces vestiges font actuellement l’objet d’un nettoyage manuel et d’une fouille archéologique méthodique qui permettra d’engager une réflexion globale sur la topographie médiévale et les origines de Surgères.

Lors de cette fouille, les archéologues ont découvert les traces de deux occupations préhistoriques, ainsi que les vestiges d’une faïencerie ​​du XIX^e siècle.

La Commission européenne a choisi ce projet, dont l’Inrap est chef de file, avec 15 autres projets européens, pour représenter les « bonnes pratiques » de gestion et de valorisation du patrimoine culturel, à l’occasion de l'année européenne du patrimoine culturel (2018).

Ce partenariat a pour objet de faciliter l’intégration des opérations d’archéologie préventive aux travaux de construction, avec l’objectif commun de concilier les exigences respectives de l’aménagement du territoire, source de développement économique et social, de la conservation du patrimoine et de la recherche en archéologie.