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La distinction entre l’inné et l’acquis a-t-elle encore un sens ?
Colloque international organisé par l'Inrap et la Cité des sciences et de l'industrie, sous la direction scientifique de Patrick Pion, Inrap, et de Nathan Schlanger, École nationale des chartes, les 28 et 29 novembre 2017 à l'auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie.
Colloque international : "Transmettre les savoirs : archéologie des apprentissages" par Gaëlle Pontarotti, université Paris 7
L’objectif de cette intervention est de questionner la pertinence de la distinction de sens commun entre l’inné et l’acquis. Après avoir établi une cartographie des domaines dans lesquels cette dernière est appliquée, nous soulignerons son manque de fondement empirique et l’absence de correspondance entre les différents phénomènes associés au concept d’innéité. Nous réfléchirons par conséquent à la nécessité de remplacer l’opposition inné vs acquis par des distinctions plus précises en fonction des contextes de recherche.
Gaëlle Pontarotti est titulaire d’un doctorat de philosophie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse interroge les transformations du concept d’hérédité et leur incidence en biologie de l’évolution. Gaëlle Pontarotti s’intéresse également aux enjeux politiques et sociétaux de l’épigénétique.
Bibliographie
- CHOMSKY, N. (1967), « Recent contributions to the theory of innate ideas », Synthese, vol. 17, n° 1, p. 2-11.
- FOREST D. (2013), « L’innéité aujourd’hui, introduction », L’innéité aujourd’hui, Éditions Matériologiques, Paris, p. 5-23.
- FOX KELLER E. (2010), The Mirage of a Space Between Nature and Nurture, Duke University Press, Durham, NC.
- GRIFFITHS P. (2002) « What is innateness ? », The Monist, vol. 85, n° 1, p. 70-85.