Table ronde « Vers une érosion de la biodiversité ? »

Didier Gascuel est Professeur en écologie marine à l’Institut Agro de Rennes, où il dirige le Master Sciences halieutiques et aquacoles. Ses travaux de recherche portent sur la modélisation des impacts de la pêche et du changement climatique sur les ressources et écosystèmes marins. Spécialiste reconnu de l’approche écosystémique de la gestion des pêches, il est membre du Conseil scientifique d’Ifremer et du Conseil scientifique des pêches de l’Union Européenne. Il a publié récemment chez Actes Sud Pour une révolution dans la mer, de la surpêche à la résilience.

Frédérique Chlous est anthropologue et professeure du Muséum national d’Histoire naturelle, où elle est actuellement directrice du département scientifique « Homme et Environnement ». Ses recherches, le plus souvent menées en interdisciplinarité, portent sur les relations entre Homme et milieux marins et concernent les savoirs locaux, les savoir-faire et les représentations de l’environnement. Les formes de gouvernance des espaces naturels font aujourd’hui l’objet de plusieurs de ses travaux.

Catherine Dupont est chargée de recherche au CNRS depuis 2007 au Centre de recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire du campus de l’Université de Rennes 1. Après des études en biologie, elle décide d’utiliser ses connaissances sur les coquillages marins pour faire parler les coquilles découvertes sur les sites archéologiques. Son but : faire parler ces invertébrés marins pour décrire les activités humaines passées de nos côtes de la Préhistoire à nos jours.

Myriam Sternberg est chercheure au CNRS (UMR 7299-Centre Camille Jullian-Aix-en Provence) et travaille sur la définition des systèmes halieutiques anciens en utilisant l’archéo-ichtyologie. Ses terrains d’étude s’étendent des littoraux de la Méditerranée à ceux de la Mer Noire. Elle a particulièrement développé les méthodes d’échantillonnage en les adaptant aux sites protohistoriques et antiques pour mettre en évidence et identifier précisément les ressources piscicoles exploitées. 

Florence Verdin est archéologue, spécialiste de Protohistoire européenne. Ses recherches portent sur la structuration du territoire à l’âge du Fer en Gaule à travers l’étude de l’émergence du fait urbain, le développement de l'architecture publique, le rôle des sanctuaires et les formes de l'habitat. Elle travaille également sur les dynamiques de peuplement, le développement des échanges et les mutations économiques dans l'isthme gaulois. Actuellement, elle dirige des recherches interdisciplinaires et diachroniques sur le littoral aquitain qui permettent de retracer les modalités d’adaptation des populations à un environnement en perpétuel mouvement, depuis le Néolithique jusqu’à aujourd’hui.