Carpologue

Spécialiste qui étudie les graines et les fruits recueillis dans le cadre d’opérations archéologiques. Sur le terrain, il participe à la mise en place de la stratégie de prélèvement et d’échantillonnage des restes végétaux et conseille sur les méthodes d’échantillonnage et de tamisage. En post-fouille, il réalise le tri et l’identification botanique des macro-restes à partir de collections de références. Il propose une restitution des pratiques agricoles et des habitudes alimentaires ou du milieu naturel. Il contribue à l’enrichissement de la compréhension des relations entre la société humaine et son environnement.

Carte archéologique nationale

Elle rassemble et ordonne, pour l’ensemble du territoire national, les données archéologiques disponibles. Sa réalisation est une mission que l'État assure avec le concours des établissements publics et celui des collectivités territoriales ayant des activités de recherche. Cet inventaire national informatisé permet d’établir des cartes « prédictives » du patrimoine archéologique, de développer des programmes de recherche, d'intégrer les protections des vestiges au titre de l’environnement et de l’urbanisme. Chaque propriétaire ou aménageur peut solliciter le SRA pour obtenir les informations sur le terrain qui le concerne directement. Cette carte participe à l'enrichissement de l'Atlas des patrimoines consultable sur Internet.

Céramologue

Spécialiste qui étudie les ensembles céramiques, en fonction de son domaine de compétences chrono-culturelles, dans le cadre des opérations archéologiques. Sur le terrain, il définit et met en œuvre les méthodes de prélèvement, d'échantillonnage et d’analyse des ensembles céramiques. En post-fouille, il réalise l’étude du matériel en fonction des objectifs propres à l’opération : identification ; dessin ; études chronologiques, techno-typologiques et morphologiques ; approches fonctionnelles ; détermination des provenances des lots de céramiques... Il contribue à la détermination de la chronologie et de la fonction des sites archéologiques.

CISAP

Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes. La fouille manuelle des puits est un acte technique particulier lié aux caractéristiques propres à ces structures profondes. Elle exige donc la prise en compte de problématiques spécifiques liées à la gestion de l’air ambiant, la gestion de l’eau, du creusement, du bâti, de la remontée des matériaux et de la descente d’agent pour réaliser la fouille de la structure. L’Inrap a formé une équipe spécialisée formée à cet exercice et s’est équipé d’une plateforme spécialisée pour cet acte technique, prenant en compte les règles de sécurité en vigueur au sein de l’établissement public.

CNRA

Conseil national de la recherche archéologique. Il est présidé par le (la) ministre de la Culture. Il donne des avis et émet des propositions relatives à la programmation et à l’évaluation des recherches, aux fouilles préventives, à la protection, conservation et mise en valeur du patrimoine archéologique. Il rassemble des représentants de toutes les institutions, de tous les acteurs et de toutes les disciplines de l’archéologie.

Conseiller sécurité prévention

Il conseille et assiste le directeur régional ou interrégional dans la définition, la mise en place et le suivi du déploiement de la politique de prévention des risques professionnels pour la sécurité et la santé au travail, en lien avec la politique de prévention arrêtée par la direction de l’établissement. Il fait partie des acteurs de prévention des risques professionnels et participe en tant que membre de droit aux comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) spéciaux. À l’Inrap, le réseau des CSP est animé par l’ingénieur sécurité prévention rattaché à la direction générale.

Contrat de fouilles

Le contrat et le projet scientifique d’intervention, rédigés par l’opérateur, doivent être conformes au cahier des charges. Il précise la date de début de l'opération de fouilles, sa durée et son prix, les conditions et délais de la mise à disposition du terrain par l'aménageur et de l'intervention de l'opérateur, les indemnités dues par l'une ou l'autre partie en cas de dépassement des délais convenus ainsi que la date de remise du rapport d'opération. 
Ce contrat est validé par le préfet de région qui confirme le nom du responsable d’opération scientifique désigné comme opérateur.

Crowdfunding

Le financement participatif est un mécanisme qui permet de financer un projet par la collecte d’argent en ligne (généralement des petits montants), auprès d’un grand nombre de particuliers. Deux parties sont mises en présence : l'épargnant qui souhaite investir une certaine somme d’argent dans un projet auquel il croit et le porteur de ce projet qui ne possède pas les fonds nécessaires pour le mettre en œuvre. L'un et l'autre se rencontrent sur internet via une plateforme dédiée. Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer ceux qui les intéressent à hauteur de ce qu'ils souhaitent investir. Plusieurs modalités de financement participatif existent : le don (avec ou sans contrepartie), le prêt (avec ou sans intérêts) et l’investissement en capital.

CTRA

Commissions territoriales de la recherche archéologique. Au nombre de 6 sur le territoire métropolitain, elles sont composées de personnalités nommées par le préfet de région en raison de leur compétence en archéologie et issues des différentes institutions ou services œuvrant en archéologie sur le territoire national. Elles sont consultées sur les prescriptions de fouilles et évaluent scientifiquement les opérations archéologiques, les rapports d’opérations, les projets de publication, les projets collectifs de recherche, l’intérêt scientifique des biens archéologiques immobiliers ou mobiliers, etc. Elles peuvent entendre ou désigner des experts pour toute mission jugée nécessaire et se doter d’une délégation permanente.