Dans le respect de la charte graphique, il réalise les dessins, les figures et la mise en page des rapports d’opération, des supports de communication et de publication relatifs aux opérations archéologiques confiées à l’établissement. Il participe à la gestion et l’archivage de la documentation graphique et numérique. Il informe les équipes d’archéologues en matière de relevé, de dessin, de mise au net informatisée et de mise en page. À l’Inrap, le réseau des dessinateurs-infographes est animé par la direction scientifique et technique.
Aménageurs glossaire
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Il impulse et coordonne sur un territoire donné, la conception, la préparation et la mise en œuvre des projets d’opération archéologique (diagnostics et fouilles). Dans ce cadre, il supervise et contrôle l’organisation des phases terrain et des travaux de post-fouilles. Il dirige et organise l’activité des agents relevant du ou des centres archéologiques dont il a la charge. Il élabore, avec les responsables de recherche archéologique, les projets scientifiques d’intervention et, dans ce cadre, défini les budgets et chiffre les opérations en vue d’établir les devis en liaison avec le service financier. Il assure toutes liaisons utiles avec les services de l’État. Il prend en charge la résolution de l’ensemble des questions scientifiques et techniques à traiter avec les aménageurs et s’assure, en lien avec le conseiller et l’assistant de prévention du respect des conditions de travail, d’hygiène et de sécurité. Il participe à l’exploitation, la mise en valeur et la diffusion des résultats auprès de la communauté scientifique et du grand public. À l’Inrap, le réseau des DAST est animé par la direction scientifique et technique.
L’Inrap, dont le siège est à Paris, est divisé en huit directions, quatre régionales et quatre interrégionales : Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes ; Centre-Île-de-France, Grand Ouest, Nouvelle-Aquitaine et Outre-Mer, Midi-Méditerranée.
Il permet d’anticiper la question archéologique dans l’aménagement du territoire par la prise en compte efficace des richesses patrimoniales en présence. Après transmission par le SRA du « porter à connaissance » aux collectivités, les informations archéologiques sont alors intégrées et prises en compte dans le document d’urbanisme, en concertation avec le responsable du projet et/ou du bureau d’étude. Dans le cadre de l’application du droit des sols et de l’urbanisme opérationnel, le SRA fait le choix de prescrire ou non un diagnostic archéologique après réception des demandes d’autorisations de construction, d’aménagement, de démolition, d’ouvertures de carrières, de tracés linéaires, etc.
Il a pour mission principale la constitution, la gestion, la conservation et la mise à disposition auprès des équipes des fonds documentaires scientifiques de l’établissement (format papier et numérique). Il peut effectuer des recherches documentaires à la demande des agents. À l’Inrap, le réseau des documentalistes est animé par la direction scientifique et technique.
Directions régionales des affaires culturelles (ou « DAC » dans les départements d'outre-mer). Services déconcentrés de l’État, placés sous l'autorité des préfets de région, les DRAC sont chargées de la mise en œuvre, au niveau régional, des priorités définies préalablement par le ministère de la Culture dont elles sont les représentantes. Elles exercent une fonction d'expertise et de conseil auprès des diverses collectivités territoriales et des partenaires culturels locaux. Leurs missions couvrent tous les secteurs d'activité du ministère ainsi que l'aménagement du territoire. Après examen et au regard, d'une part, de l'état des connaissances archéologiques sur le territoire concerné et de leur intérêt scientifique potentiel et, d'autre part, des caractéristiques de l'aménagement projeté, les services décident si Ies projets doivent faire l'objet de mesures d'archéologie préventive.
Demande volontaire de réalisation de diagnostic ou « demande anticipée de diagnostic ». C’est une possibilité offerte aux aménageurs qui permet de mieux maîtriser les coûts et les délais liés à l'archéologie préventive (art. R. 523-14, Code du patrimoine. Elle doit être formulée et adressée à la DRAC, par courrier, par la personne qui projette de réaliser les aménagements, ouvrages ou travaux ou par toute personne mandatée par l'aménageur. Elle doit être faite après avoir adressé une demande d'avis à la Drac et avant le dépôt de la demande d'autorisation administrative requise pour réaliser le projet (demande de permis de construire, d'aménager...).
Ensemble des informations produites au cours d'une opération archéologique, au cours de la phase terrain ou en post-fouille, contribuant à la description des observations et des découvertes effectuées et servant à la compréhension du site. Il peut s'agir de documents sur support papier (fiches d'enregistrement papier, de carnets de terrain, minutes, levés topographiques ou architecturaux) ou de fichiers numériques (traitement de textes, tableurs, bases de données, etc.), comprenant des données textuelles, des images, des points cotés en 2D ou 3D, des données à référence spatiale, des enregistrements audio et vidéo, etc.
Fonds national pour l'archéologie préventive. Ce fonds de péréquation est alimenté par 30 % des recettes de la redevance d’archéologie préventive. Il permet de financer le coût des fouilles liées à la construction de logements locatifs aidés et de logements réalisés par une personne physique pour elle-même, y compris dans le cadre d’un lotissement ou d’une ZAC. Il finance également les subventions accordées aux aménageurs soumis à des opérations de fouille sur décision du ministère de la Culture.
Spécialiste qui identifie les processus de formation, naturels et anthropiques, des séquences litho-pédo-sédimentaires dans lesquelles s’inscrivent les vestiges. Il participe à la mise en place de la stratégie scientifique de l’opération (diagnostic/fouille) et élabore la procédure de prélèvement et d’échantillonnage afin de contribuer à la connaissance des relations entre les sociétés humaines et leur environnement. Pour ce faire, il peut mettre en œuvre toutes les méthodes et tous les outils relevant de sa discipline : géologie, géographie, géomorphologie, pédologie, stratigraphie, micromorphologie, pétrographie, pédochimie, sédimentologie…